Après deux années d'une guerre à mort livrée contre les rebelles de la Vendée, la Convention a fini par demander la paix. Une paix à tout prix, alors même que son adversaire est exsangue à cette date. Plusieurs mois d'approche et d'amnisties ont abouti à de vraies négociations de puissance à puissance, au cours desquelles les représentants de la République accordent aux Vendéens pratiquement tout ce que ceux-ci demandaient.
The Pacification of the Vendee, estampe imprimée à Londres en 1804
Les Archives de la Vendée ont mis en ligne le texte de cette « pacification » signée à la Jaunaye, au sud de Nantes, le 29 pluviôse an III (17 février 1795). On y trouve les 29 articles de ce texte, rédigés de manière très lisible, plus deux articles additionnels. Il n'y manque que les articles secrets concernant la libération de Louis XVII et le rétablissement de la monarchie. Faute de sources écrites, c'est ce point qui a suscité le plus de débats entre historiens.
Signatures des députés de la Convention au bas du traité : Dornier (Haute-Saône), Morisson (Vendée), Lofficial (Deux-Sèvres), Chaillon (Loire-Inférieure), Menuau (Maine-et-Loire), Delaunay (Maine-et-Loire), Ruelle (Indre-et-Loire), Jarry (Loire-Inférieure), Pomme dit l'Américain (Guyane), Bollet (Pas-de-Calais)
Lien vers le site des Archives de la Vendée en ligne : Archives politiques et pièces administratives -> Pacification de la Jaunaye (1 J 2125)