Le tribunal correctionnel d’Evreux jugeait hier Jérémy Thebault, accusé d’avoir abattu un chêne sur la commune de Berthenonville (Eure). Pas n’importe quel chêne : celui planté en 1989 pour le bicentenaire de la Révolution française ; et pas n’importe quel jour, le 29 mars 2013, jour anniversaire de la mort de Charette.
Surpris avant même d’avoir plus achever le tronçonnage de l’arbre, Jérémy Thebault a clamé haut et fort ses motivations. « L'existence de cet arbre du bicentenaire de la Révolution est une provocation pour nous », a-t-il déclaré, ajoutant que « si nous trouvons l'emplacement d'autres arbres de la Révolution quelque part, c'est avec plaisir que nous irons les abattre, ce n'est que le début ! » Et c’est par ce geste qu’il a souhaitéà la fois rendre justice aux victimes de la Révolution française, et exiger la reconnaissance du génocide vendéen par la république.
Pour l’anecdote, en recherchant un complément d’informations sur cette affaire, Google m’a proposé les deux liens ci-dessous : le premier pour un article du Parisien« Les royalistes abattent le chêne de la Révolution » ; le second, pour du bois de chauffage disponible à Berthenonville. Le chêne du bicentenaire aura au moins servi à quelque chose !
Note– Un article du Salon beige publié aujourd'hui nous apprend que le procureur de la république réclame une peine de deux mois de prison avec sursis et 1 000 € d'amende. Un lien permet de signer une pétition en faveur du bûcheron de la mémoire.