Le 19 octobre dernier, la commune de La Tessoualle s'est souvenue de son enfant le plus illustre, Pierre Bibard, auquel elle avait élevé une stèle il y a tout juste un siècle.
La stèle en mémoire de Pierre Bibard (les paroles du Vendéen à son geôlier républicain sont gravées sur le côté)Un article publiéici a déjàévoqué la carrière militaire de Pierre Bibard, capitaine de paroisse de La Tessoualle, rendu célèbre par un geste de clémence à l'égard de ses ennemis républicains.
Sa dernière prise d'armes en 1815 lui permit d'assister au retour des Bourbons, pour lesquels il avait tant combattu. En récompense de ses services, le roi Louis XVIII le fit chevalier de la Légion d'honneur en 1822 (voir ci-dessous). Nommé garde-champêtre de La Tessoualle en 1825, Pierre Bibard renonça à ce poste en 1830, afin de protester contre le nouveau gouvernement de Louis-Philippe. Privé de revenus et invalide, il reçut le secours de royalistes pour survivre pendant ses dernières années.
Etats de service de Pierre Bibard, joints à l'attribution de sa Légion d'honneurIl mourut en 1841 lors d'un pèlerinage à Saint-Laurent-sur-Sèvre. Une plaque de marbreà l'entrée du cimetière de la ville rappelle que Pierre Bibard fut inhuméà cet endroit.
Une souscription fut lancée en 1913 pour ériger un monument en sa mémoire. Le projet fut confié au sculpteur choletais Stanislas Biron, qui réalisa également le mausolée de Cathelineau au Pin-en-Mauges. Cette stèle fut inaugurée le 19 octobre 1913. Aujourd'hui isolée au fond d'un parking, certains défenseurs de la mémoire de Pierre Bibard aimeraient son transfert aux abords de l'église. Rien ne s'y oppose…
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