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Généalogie : Charles Martin, « véritable soldat vendéen »

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Je ne me lasse pas de feuilleter les dossiers de pensions mis en ligne, et parfaitement indexés, sur le site internet des Archives départementales du Maine-et-Loire. J’y croise de temps à autre un nom familier que je rattache à mon arbre généalogique, comme aujourd’hui celui de Charles Martin, frère de ma quinquisaïeule, qui « a pris les armes dès l’origine des Guerres de la Vendée ». 

Charles MartinExtrait du dossier de pension de Charles Martin
  

Charles Martin est né le 14 août 1771 à la Polissière de Saint-Martin-de-Beaupréau. Il était le fils de Charles Martin (1744-1776) et de Jeanne Chevalier (1733-1818). Il avait une sœur aînée prénommée Marie (1768-1848), qui épousera en 1795 à Beaupréau un certain Louis Delahaye, mon arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père.

Toute la guerre de 1793 à 1815

Le dossier de pension de Charles Martin nous apprend qu’il se réunit aux compagnies royales de Saint-Martin-de-Beaupréau, comme son futur beau-frère Louis Delahaye, sous les ordres du général d’Elbée, dès l’origine des Guerres de Vendée. Il se battit à Saint-Florent-le-Vieil au commencement des hostilités, puis à La Chapelle-du-Genêt, au Bois-Grolleau de Cholet, à Coron, à Fontenay-le-Comte, « enfin généralement à toutes les affaires de l’Anjou et Poitou, notamment à Martigné-Briand où il reçut deux coups de feu ».

On nous dit aussi que « dans les 100 Jours », c’est-à-dire pendant la Guerre de Vendée de 1815, il fut un des plus zélés défenseurs de son Roi. Il reprit en effet les armes avec les compagnies royales de Beaupréau, dans la division de Monsieur L’Huillier, et participa au combat de Rocheservière.

« Toute sa conduite a prouvé qu’il méritait porter le glorieux nom de véritable soldat vendéen », lit-on par ailleurs, et qu’en outre une partie de sa famille, notamment un de ses frères (certainement René, né le 7 février 1775, sans qu’on connaisse la date de son décès), a été victime de son dévouement à la même Cause. »

Il a toujours été dévouéà son Roi

N’ayant d’autres moyens d’existence que ceux que lui fournit son état de métayer, comme le déclare le maire de Beaupréau, Charles Martin fit en 1825 une demande de pension soutenue par plusieurs officiers supérieurs vendéens : Lhuillier, colonel, chevalier de Saint-Louis, chef de la division de Beaupréau ; Soyer, chevalier de Saint-Louis ; et Supiot, adjudant-major de la division de Beaupréau. Ces derniers certifient que Charles Martin, âgé de 54 ans, métayer à la Polissière, commune de Beaupréau, a pris les armes dès l’origine des Guerres de Vendée ; qu’il a toujours été dévouéà son Roi ; enfin, qu’il s’est toujours comporté avec honneur et distinction.

Charles avait épousé le 3 février 1796, à Beaupréau, Marie Vételé (1772-1837) dont il eut quatre fils et trois filles. Il rendit son âme à Dieu le 19 janvier 1838, à la Polissière de Beaupréau.
  

Archives départementales du Maine-et-Loire, dossiers vendéens, 1 M 9 / 255
  


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