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Lieu de culte depuis la Révolution, le Chêne à la Vierge a brûlé

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Le Chêne à la Vierge, lieu de dévotion populaire depuis plus de deux siècles en forêt de La Guerche, sur le territoire de Rannée (Ille-et-Vilaine), a brûlé dans la nuit de mercredi à jeudi. L’émotion est vive, comme le rapporte cet article de Ouest-France paru le 12 juillet 2018. 

Chene a la Vierge 1Ouest-France a publiéquelques photos du chêne incendié. 
   

Un tronc tout noir, au milieu de la clairière verdoyante, avec au pied un amas de statuettes, de croix, d’ex-voto et de chapelets brisés et fondus, recouvert de branches. Voilà ce qui restait jeudi matin du Chêne à la Vierge, situé en forêt de La Guerche (domaine privé), à Rannée.

L’arbre séculaire a été ravagé par un feu, dans la nuit de mercredi à jeudi. C’est un riverain, de retour chez lui après les travaux de moisson, qui a vu, vers 3 heures, les flammes s’échapper de la forêt et qui a donné l’alerte.

Les pompiers de La Guerche et de Renazé sont rapidement intervenus sur le site. « Le feu était dans le chêne, raconte le responsable de la forêt, Alain Taillandier. Comme il est creux, les flammes sortaient par le haut ; cela faisait chalumeau. Une fois la tête de l’arbre tombée, les pompiers ont pu éteindre le feu. Il ne reste plus rien, c’est triste. »

Un lieu de dévotion populaire depuis la Révolution

Chene a la Vierge 2

Le sinistre a suscité une vive émotion à Rannée et dans le pays de La Guerche. Le Chêne à la Vierge était un lieu de dévotion populaire. L’histoire dit qu’en 1792, une jeune fille a été fusillée par des Bleus, pour avoir refusé de livrer la cachette d’un prêtre réfractaire, alors qu’elle priait au pied du chêne oùétait déjà accrochée une vierge. 

(Note : On raconte que c’est en recherchant l’abbé Jarry, qui célébrait des messes clandestines dans la forêt de La Guerche, que les gardes nationaux surprirent cette jeune fille en prière devant un chêne abritant une statuette de la Vierge. Comme elle refusait de révéler la cachette du prêtre, les Bleus la massacrèrent sur place. Cela se passa dans les premiers jours de janvier 1792.)

Une dévotion s’est alors installée jusqu’à nos jours, la présence de nombreuses statuettes et ex-voto témoignant de la fréquentation du lieu. Le site était entretenu deux à trois fois par an par une équipe de bénévoles. « La dernière fois, c’était il y a un mois, témoigne Franis Lardeux, lui aussi très accablé par le sinistre. Ce chêne, c’était notre patrimoine. »

« Un crève-cœur »

La nouvelle s’est vite propagée dans les environs. Des habitants ont commencéà venir sur place, dès jeudi matin, pour se rendre compte. « C’est une catastrophe, un crève-cœur ». Marie-Odile et Prosper, de Rannée, n’avaient pas de mots assez forts pour exprimer leur désolation : « Il y a deux mois, on était venu y déposer des vierges et des croix qui avaient appartenu aux parents de notre nièce. Il y en avait partout sur l’arbre. On a eu du mal à trouver une place. Il y avait toujours du monde pour prier, se recueillir, remercier. Et maintenant, il n’y a plus rien. Tous ces souvenirs sont partis. » Pour Jean-Paul et Colette, de La Selle-Guerchaise, c’est sûr, « un lieu comme ça, ça ne se reconstruit pas ». Une enquête est en cours pour déterminer les raisons de l’incendie. 

Source : Ouest-France, 12 juilelt 2018 
   


Cathelineau et le 14 juillet : une mémoire toujours vivante

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L’hommage du Souvenir Vendéenà Jacques Cathelineau, premier généralissime de la Grande Armée catholique et royale, rappeléà Dieu le 14 juillet 1793, a rassemblé bien du monde cette année encore à Saint-Florent-le-Vieil, en particulier une quinzaine de personnes costumées issues de la Troupe des Cœurs de Chouans.

Cathelineau 4Ici reposent Jacques Cathelineau et son fils
   

Patrick Garreau s’est demandé s’il n’allait pas falloir agrandir la chapelle Saint-Charles, tant la nef ne suffit plus à accueillir les participants, toujours plus nombreux d’une année sur l’autre. L’organisateur de cette manifestation du Souvenir Vendéen a passé le relais au jeune correspondant de l’association pour le canton de La Pommeraye et Saint-Florent-le-Vieil, Valéry Dubillot, qui a rappelé l’histoire des sépultures du « Saint de l’Anjou », de sa première tombe au cimetière de Saint-Florent, à la chapelle Saint-Charles et à l’église du Pin-en-Mauges oùdeux monuments sculptés en conservent les restes. 

Le Docteur Philippe de Cathelineau, descendant du « Saint de l’Anjou », est intervenu à son tour pour une allocution sur son ancêtre à partir des mots que ce dernier échangea avec son épouse : « Et nous ? Qu’allons-nous devenir ? – Aie confiance ! Dieu pour qui je vais combattre prendra soin de vous. »À la suite de quoi, Patrick Garreau, accompagné des enfants présents, a fleuri la tombe de Cathelineau et de son fils. La cérémonie s’est conclue par un émouvant Salve Regina entonnéà pleine voix par l’assistance. 

Cathelineau 1Dans la chapelle Saint-Charles, le dépôt de gerbe sur la tombe de Jacques Cathelineau, généralissime des armées vendéennes, mort à Saint-Florent-le-Vieil le 14 juillet 1793, et celle de son fils assassinéà la Chaperonnière le 27 mai 1832

Cathelineau 2Devant les portraits de Jacques Cathelineau et de son fils, Valéry Dubillot, correspondant du Souvenir Vendéen pour le canton de La Pommeraye/Saint-Florent-le-Vieil, raconte l'histoire des sépultures du « Saint de l'Anjou ».

Cathelineau 3Prière sur la tombe de Cathelineau
   

Le monument Cathelineau de Chaudron-en-Mauges

La seconde partie de la manifestation a conduit les participants au château du Bas-Plessis, à Chaudron-en-Mauges. Un long cortège de voitures s’est formé dans les rues de Saint-Florent-le-Vieil, a pris la route de Cholet, obliquéà la Croix Baron vers Botz-en-Mauges, pour pénétrer dans l’immense parc arboré entièrement clos de murs, par son entrée nord.

Le chemin serpente à travers des paysages de forêts et de prairies composés comme des tableaux romantiques, ornés çà et là de « fabriques » qui en soulignent l’aspect pittoresque. Au creux d’un vallon se dessine au loin, face à deux vieilles tours, l’étang dans lequel le célèbre canon « Marie-Jeanne » aurait été plongé après la déroute de Cholet. Bientôt apparaît la silhouette du château du Bas-Plessis (reconstruit en 1845) que le cortège dépasse pour stationner dans un champ en contrebas.

Tout près de là s’ouvre une superbe perspective formant, d’un côté une percée vers le château ; de l’autre une allée menant à une statue de Jacques Cathelineau mise en valeur au centre d’une grande arche sculptée, mais dégradée par les éléments puisqu’il y manque le fusil et la main qui le tenait. M. de Villoutreys, maire délégué de Chaudron-en-Mauges et propriétaire des lieux, a retracé l’histoire de ce monument réalisé par l’atelier angevin Chapeau Chauvineau au XIXe siècle. Les présidents des associations présentes, Olivier du Boucheron pour le Souvenir Vendéen et Franck Camus pour les Cœurs de Chouans, ont ensuite déposé une gerbe de fleurs au pied de la statue.

Cet hommage à Jacques Cathelineau s’est achevé par le goûter offert par le Souvenir Vendéen. Pour ceux qui souhaiteraient découvrir ce monument peu connu, le parc est ouvert librement à la visite.

Cathelineau 5Dans le parc du château du Bas-Plessis, à Chaudron-en-Mauges, cérémonie devant le monument de Cathelineau

Cathelineau 8Dépôt de gerbe par les présidents du Souvenir Vendéen et des Cœurs de Chouans

Cathelineau 6M. de Villoutreys présente le monument de Cathelineau et son histoire.

Cathelineau 7Photo souvenir devant le monument ; la perspective sur le château du Plessis

Cathelineau 10Le monument et le dessin de son aspect originel

Cathelineau 9Le dessin de la statue de Cathelineau, avec son fusil, et son aspect aujourd’hui

Cathelineau 12Dernier coup d’œil sur le parc du Bas-Plessis
   

Champtoceaux dans les Guerres de Vendée

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Ce 14 juillet 2018, date anniversaire de la mort de Jacques Cathelineau, était décidément bien animé, entre la cérémonie d’hommage au « Saint de l’Anjou » organisée par le Souvenir Vendéenà Saint-Florent-le-Vieil et à Chaudron-en-Mauges, une excursion des Amis du Pont-Paillatà Champtoceaux, et les vingt ans de la Troupe des Cœurs de Chouans célébrés jusqu’à ce dimanche. 

14 juilletLa plaque du Souvenir Vendéen sur le puits du Vau-Brunet 
   

Tous ces événements ont été coordonnés, afin que chacun puisse y prendre part. Dès le matin, les Amis du Pont-Paillat et les Cœurs de Chouans se sont donné rendez-vous à Champtoceaux, aux confins des Mauges. Après un café servi par Jacqueline sous le kiosque du Champalud, ce sublime belvédère surplombant l’un des plus beaux paysages de la Loire, la trentaine de participants s’est mise en route pour le Vau-Brunet, un hameau isolé au sud du bourg. 
   

14 juillet 1Le café au Champalud

14 juillet 3Le panorama sur la Loire

14 juillet 2Les costumés prennent la pose.
   

Le massacre de la grotte du Vau-Brunet

De là, un discret chemin creux très encaissé et entièrement couvert nous a immergés dans un coin de bocage tel qu’on pouvait en voir au temps de la Grand’Guerre de 93. Sur un vieux puits masqué par la végétation, une plaque posée par le Souvenir Vendéen en 2005 (1) évoque la martyre de femmes et d’enfants brûlés dans une grotte qui se situait près d’ici. L'endroit a hélas disparu. 

Le 17 mai 1794, les Bleus surprirent trente personnes cachées dans ce refuge. Lorsqu’ils leur ordonnèrent d’en sortir, seule une femme, Perrine Antier, veuve de Joseph Dumas, obtempéra en emportant sa fille Françoise. Les autres périrent après que les soldats eurent amassé des fagots qu’ils enflammèrent à l’entrée de la grotte. Les noms de ces 28 victimes nous sont parvenus, de même que le récit de ce drame, grâce au témoignage de la survivante… mais aussi grâce à un document découvert au début des années 90. 
   

14 juillet 4Dans le chemin creux du Vau-Brunet

14 juillet 5Devant le puits du massacre 
   

Le curé jureur se venge de ses paroissiens

À cette époque, l’historien Denis Béalet dénicha une curieuse lettre dans les archives de La Ferté-Bernard. Daté du 26 mai 1794, ce document à l’en-tête bien républicain contenait un passage concernant ce massacre à Champtoceaux :

« Témoin des grands avantages remportés sur les Brigands…, je me restreins au récit exclusif de ces faits. Une colonne de nos troupes qui vient de côtoyer la rive gauche de la Loyre jusqu’auprès de Nantes, a combattu partiellement l’ennemi et en a défait un bon nombre [manque une ligne à la copie] proche Champtoceaux, à un souterrain réceptacle impur de vingt et quelques femmes et de deux vieillards. Sommés de se rendre, et persistant toujours dans leur opiniâtreté, à l’exception d’une femme, avec son enfant, elles n’ont jamais voulu sortir de leur caverne, et y ont été, à la quatrième fois, consumées par les flammes. Cette colonne dans sa marche utile et fructueuse a incendié quelques bourgs, villages et des moulins disséminés dans ces malheureuses contrées… »

Denis Béalet confia une copie de cette lettre à Jean-Camille Émeriau, l’historien du pays, qui nota la signature : « Hachard, républicain ». Il fit alors le rapprochement avec le curé constitutionnel de Champtoceaux, Pierre Hachard, qui avait pris la place du curé Baujard et de son vicaire, tous deux réfractaires. Rejeté par ses ouailles, le jureur finit par déguerpir en mai 1792 sur l’autre rive de la Loire. Il s’établit à la cure de Varades, en remplacement de l’abbé Guitton, décédé en juin. On le voit signer « Hachard prêtre » sur le registre paroissial jusqu’au 20 décembre de cette même année, puis « Hachard officier public »à partir du 21. Défroqué, il occupa donc des fonctions municipales jusqu’au 29 avril 1794, soit dix-huit jours avant le massacre.

L’ancien curé jureur repassa donc la Loire, probablement employé comme guide par la colonne qui ravagea le pays de Champtoceaux en mai 1794, peut-être pour se venger de ses anciens paroissiens. C’est ce dont Jean-Camille Émeriau est convaincu (2). 
     

Le curé de Champtoceaux sauve les reliques du Mans en 1793

Il est un autre personnage auquel on ne pouvait manquer de rendre hommage, l’abbé Alexis Barbot, qui fit la Virée de Galerne avec son frère Jean-Jacques. Quand les Vendéens occupèrent Le Mans en décembre 1793, le prêtre alla prier dans la cathédrale et se vit confier par un paroissien les plus précieuses reliques (3) qu’il fallait sauver du vandalisme révolutionnaire. Les deux frères Barbot échappèrent aux massacres du 13 décembre, faillirent être découverts dans une ferme où ils s’étaient cachés sur la route de Laval, et réussirent enfin à repasser la Loire pour rentrer à Champtoceaux.

C’est là, dans la cure, que l’abbé Barbot finit par déposer les reliques de la cathédrale du Mans. Celles-ci ont été retrouvées récemment au fond d’une armoire, par Jean-Yves Bouchaud, diacre de la paroisse. Présentées aux participants à la journée d’automne du Souvenir Vendéen le 30 septembre 2017, elles ont enfin pris le chemin du retour au Mans, cette semaine, 225 ans après leur tragique périple outre-Loire. 
   

Reliques du MansLes reliques de la cathédrale Mans, sauvées par l'abbé Barbot en 1793,
ont été rapportées au Mans cette semaine.
         

Le massacre oublié de la forêt du Parc

Quittant le Vau-Brunet, le groupe s’est ensuite dirigé en voiture vers la forêt du Parc, sur la route de Saint-Laurent-des-Autels. Ce massif forestier, autrefois beaucoup plus étendu, servit de refuge aux habitants des villages environnants. Les Bleus y firent toutefois des incursions comme l’a rapporté Jean-Camille Émeriau. Ils s’y sont même livrés à un massacre en 1794, sans qu’on en connaisse la date précise.

Après le départ des soldats, des survivants vinrent inhumer les corps des victimes, côte à côte dans une longue tranchée, et plantèrent trois chênes parfaitement alignés pour se souvenir de l’emplacement de cette fosse commune. Plus de deux siècles après, ces arbres magnifiques ne sont plus que des témoins muets, car aucune croix, ni plaque, ne rappelle ce drame. 
   

14 juillet 6Les chênes du massacre de la forêt du Parc 
   

Nul chemin n’y mène, à tel point que certains participants se sont perdus dans la broussaille. Rassurez-vous, tout le monde est parvenu à sortir de la forêt. Il était temps d’aller déjeuner au camp de base des Cœurs de Chouans, à quelques lieues de Saint-Florent-le-Vieil.

Dans l’après-midi, le groupe a rejoint le Souvenir Vendéen qui proposait une cérémonie d’hommage à Jacques Cathelineau. Le compte rendu est consultable ici
   

Carte   Localisation du chemin creux du Vau-Brunet 
et des trois chênes de la forêt du Parc
   


Notes : 

  1. Cette plaque a été inaugurée lors de la journée du Souvenir Vendéenà Champtoceaux, le 24 septembre 2005. Il en est rendu compte dans la Revue n°233, pp. 28-33.
  2. Pour en savoir plus sur ce Pierre Hachard, on lira le compte rendu de la journée d’automne 2017 du Souvenir Vendéen, dans la Revue n°281, pp. 41-43. 
  3. N. Delahaye, Les reliques de la cathédrale Mans sauvées par un prêtre vendéen en 1793, Revue du Souvenir Vendéen n°279, pp. 37-41. 
       

À lire aussi le compte rendu de la journée par Richard Lueil sur Chemins Secrets

Sans oublier les nombreuses photos publiées par les participants sur Facebook
   

Balade sur les lieux de mémoire de Montilliers en 1793-1794

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L’Office de Tourisme du Choletais propose une balade historique conduite par Annie Baumard sur le thème des Guerres de Vendée à Montilliers, le jeudi 19 juillet 2018, en partenariat avec l’association des Ciné-vidéastes amateurs vihiersois

Montilliers 2Le vitrail du massacre du 5 avril 1795, dans l'église de Montilliers 
   

Annie Baumard avait déjà assuré en 2014 une conférence dans laquelle elle retraçait les événements qui ont marqué l’histoire du canton de Vihiers pendant la Révolution et les Guerres de Vendée. Parmi les sources qu’elle a consultées, outre les Archives départementales, figure notamment le livre de Gérard Boussion, Le Lys dans la tourmente, 1787-1809 (Édition Hérault, 1994).

Pour la balade du jeudi 19 juillet 2018, le rendez-vous est fixéà14h30 dans l’église de Montilliers, devant les deux verrières illustrant les faits marquants de l’histoire de la commune. Annie Baumard évoquera l’arrestation et la déportation en Espagne de l’abbé Joseph Raison, qui reviendra au pays après la guerre, et bien sûr le massacre du Moulin la Reine, le 5 avril 1794.

Les participants se rendront ensuite à la salle Jolybourg (33 route d'Angers) pour voir le court-métrage Moulin la Reine tourné en 2013 par les Ciné-vidéastes amateurs vihiersois, et projeté en présence du réalisateur, Jean-Louis Godet.

Ils iront ensuite sur le site de la Croix des Martyrs, à Moulin la Reine, pour conclure cette balade historique à 16h30.

Pontivy en scène, deux visites théâtralisées

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Jeune passionné des guerres de l’Ouest et de l’épopée impériale, Benoît Gouriou vous propose cet été deux visites théâtralisées de Pontivy pour raconter l’histoire de la ville au XIXe siècle, à travers le destin d’une Chouanne arrêtée et jugée en 1815 et d’un soldat breton du camp de Conlie tué en 1871. 

Pontivy

Benoît Gouriou a co-fondé en 2014 l’amicale des « Chasseurs de Stofflet », un groupe de reconstitution historique sur les guerres de l’Ouest. Médiateur culturel au pôle patrimoine de l’Office de tourisme de Pontivy Communauté, il vous convie cet étéà deux visites théâtralisées de la cité bretonne, en compagnie d’une dizaine de personnes en costumes du XIXe (de 1815 à 1871).

Le fil conducteur est l’histoire d’un soldat breton qui endura les sinistres conditions de vie du camp de Conlie– où beaucoup de ses compagnons d’armes succombèrent car Gambetta les considérait comme des Chouans – et qui périt à la bataille du Mans en janvier 1871.

Cette visite évoquera également le destin d’une Chouanne arrêtée et jugée en 1815.

La première représentation a lieu ce soir, mardi 17 juillet 2018 ; la seconde le mardi 7 août 2018. Le rendez-vous est fixéà21h00à la « Boutique côté Tourisme », 21 quai de Presbourg, en face de l’Office de Tourisme de Pontivy Communauté).

  • Tarif : 7 € par personne
  • Durée 1h15 
       

« Louis XVI, le prisonnier de Varennes » par Jacques Hussenet

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Les Archives de la Vendée ont annoncé aujourd’hui la prochaine parution du dernier ouvrage de Jacques Hussenet, Louis XVI, le prisonnier de Varennes, qui offre une vision renouvelée de cet événement, à l’écart des thèses partisanes qui prolifèrent dans les histoires savantes ou populaires de la période révolutionnaire.

Louis XVI Hussenet

Pourquoi un livre supplémentaire sur Varennes ? Parce qu’il s’agit d’un événement plus célèbre que réellement connu, plus interprété qu’étudié, bref parce que le sujet recèle encore de l’inédit.

Sait-on, par exemple, que la tentative de Louis XVI a échoué de très peu et que quatre habitants de Varennes – et non un seul – avaient croisé le roi dans un passé récent ?

Sait-on aussi que l’échec de Varennes ne préfigurait pas obligatoirement la chute de la monarchie et que la Constitution de septembre 1791 était viable ?

Poser les bonnes questions sur la fuite à Varennes et tenter d’y répondre avec rigueur et honnêteté, ce défi, Jacques Hussenet – historien qui a mené les recherches les plus abouties sur le bilan démographique de la guerre de Vendée – l’a réalisé en écrivant un ouvrage de plus de cinq cents pages, Louis XVI, le prisonnier de Varennes, auquel il mettait la dernière main quand il est mort subitement en mars dernier, à l’âge de soixante-treize ans.

À lire sur le site des Archives de la Vendée : « Louis XVI, le prisonnier de Varennes » : publication de l’ouvrage posthume de Jacques Hussenet 
   

Louis XVI, le prisonnier de Varennes, par Jacques Hussenet, Éditions Terre d'Argonne, 520 pages, illustrations
Prix souscription 34 € (jusqu'au 10 semptembre 2018, 45 € après cette date). 

Le bon de souscription est disponible au bas de l'article des Archives de la Vendée
    

Le tome 3 du « Roman de la Durbelière » sort aujourd’hui !

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Les lecteurs de la saga « Le Roman de La Durbelière » attendaient avec impatience que s’ouvrent les années fiévreuses de la Révolution pour découvrir comment les personnages allaient s’y confronter. De Versailles à Paris qu’ils fuiront après la mort du roi, jusqu’à la Durbelière où la guerre va bientôt les rattraper, ces témoins nous emportent dans le tumulte d’événements sur lesquels ils n’auront guère de prise, mais qu’ils vivront au plus près pour nous en livrer un récit épique, servi par une plume digne des grands auteurs du temps. 

Le Roman de la Durbeliere 3

« France, printemps 1789…Pendant que l’orage révolutionnaire gronde à Paris, Arthur est retenu à Versailles auprès de son régiment de dragons à l’occasion de la tenue des États généraux, ordonnée par le Roy Louis XVI pour tenter de remédier à une situation devenue sans issue. Le marquis de La Guyonnière, meurtri par l’absence d’Alys, restée à La Durbelière pour élever leur enfant, y retrouve son ami Gonzague. Bientôt rappelés dans une capitale en proie à l’anarchie afin d’y ramener l’ordre, ils croiseront le chemin de Toussaint Bassompierre, lancé corps et âme dans son rêve de bâtir une humanité nouvelle. En dépit des années, le jeune homme n’a rien oublié ni pardonné, le temps n’ayant fait qu’accroître sa rancœur contre une société qu’il rend responsable de son malheur, bien décidéà en tirer vengeance

« En Poitou, la persécution religieuse entreprise par les nouvelles autorités fait grandir le mécontentement, prélude au soulèvement général des paroisses du pays. Du tumulte des faubourgs parisiens à l’insurrection vendéenne du printemps 1793, en passant par les intrigues de Coblence et la prise du palais des Tuileries, la famille de Rorthais va être, malgré elle, plongée dans un torrent de violences, de larmes et de sang… »

Nous reparlerons prochainement de cette saga du « Roman de La Durbelière »

Le Roman de La Durbelière, Eleuthéria et Thanatos, La Liberté ou la Mort, tome 3, par Armand Bérart, 342 pages, 20 €, en vente en librairie et sur le site des éditions Le Lys et le Lin
   


Armand Bérart sera présent au Refuge du Livre de Grasla, samedi 21 et dimanche 22 juillet 2018. 

Il dédicacera également ses ouvrages le jeudi 26 juillet 2018à l’Espace Despret, 14 rue Carnot àChallans, en compagnie de Juliette Chaux-Mazé et Éloïse Averty. 

Challans   

Le Refuge du Livre s’ouvre samedi en forêt de Grasla

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Il ne faudra pas attendre 2019 pour revenir au Refuge du Livre. Ce salon habituellement bisannuel, qui a vu l’an dernier Michel Chamard récompensé par le Prix Charette, se tiendra en effet le samedi 21 et dimanche 22 juillet 2018, au cœur de la forêt de Grasla, près des Brouzils (Vendée). 

Le Refuge du LivrePhoto Le Refuge du Livre 
    

Avec plus de 35.000 visiteurs accueillis depuis sa création en 2007, le Refuge du Livre abrite les auteurs, les éditeurs et les associations dont la production littéraire ou historique a un lien avec la Vendée.

Durant deux jours, un large public familial vient à leur rencontre et à la découverte de la richesse et de la diversité de l’édition vendéenne où tous les genres littéraires sont représentés : romans, essais, poésie, art, photographie, bandes dessinées, etc.

Le Refuge du Livre est aussi l’occasion d’accueillir et de mettre à l’honneur des régions aux terroirs et à l’identité culturelle affirmés, comme cette année : la Bretagne.

La 9e édition du Refuge du Livre se tiendra les samedi 21 et dimanche 22 juillet 2018 : samedi de 11h00 à 19h30, dimanche de 10h00 à 19h00. 

Parmi les nombreux auteurs présents, signalons :

Le Souvenir Vendéen aura également son stand près de l'entrée. 

* ouvrages en lice pour le Prix Charette 2018
  


Pierre Thibaudeau, un écrivain fidèle à son terroir vendéen

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Amoureux de sa Vendée à laquelle il a consacré plusieurs ouvrages, Pierre Thibaudeau sera présent au Refuge du Livre de Grasla. Cet auteur prolifique a récemment publié une savoureuse galerie de portraits des gens de son village de Girouard dans les années 1930-1950, parue au printemps dernier, ainsi que la suite des Écrits de Louis Perrocheau, Mémoires d’un Vendéen rebelle, tout juste sortis des presses cette semaine. 

Pierre Thibaudeau

Issu d’une lignée de fariniers de Girouard, Pierre Thibaudeau a exercé la profession de notaire dans le Maine-et-Loire avant de rentrer dans ses terres pour prendre sa retraite aux Sables-d’Olonne.

Attachéà sa Vendée natale, à son histoire et à ses traditions, il s’est lancé dans l’écriture en 2011 en signant Mon patois vendéen, Dictionnaire savoureux et impertinent, publié aux éditions Pays et Terroirs à Cholet. 

Il a poursuivi son œuvre avec la même verve en racontant ses souvenirs dans deux ouvrages : Mon enfance vendéenne, en révisant mon passé simple (Pays et Terroirs, avril 2016, 232 pages, 20 €), où les scènes de la vie d’antan se dévoilent avec sensibilité et humour sous les yeux du petit Pierrot, écolier et enfant de chœur ; suivi par Les gens du bourg, portraits d’un village vendéen (Pays et Terroirs, avril 2018, 288 pages, 15 €), que l’auteur nous présente comme une grande famille en nous invitant à entrer dans chaque maison du Girouard. 

Plusieurs livres sur le général Joly

Les Guerres de Vendée ne pouvaient bien sûr échapper à l’intérêt de Pierre Thibaudeau, en particulier pour ce qui touche à ce pays de La Mothe-Achard auquel les historiens ont prêté peu d’attention. Après un premier titre dédié au général Joly, paru en 2014, l’écrivain s’est mis l’année suivante dans la peau de « Louis Perrocheau, bordier et estafette de Jean-Baptiste Joly », dont on suit le récit tout au long de l’année 1793, jusqu’au 9 décembre, « jour de colère » où Charette a été préféréà son général (1).

« Nous avions tout à craindre de l’année 1794… » notait l’auteur à la toute fin de son ouvrage, laissant le lecteur dans l’attente d’une suite. C’est chose faite cette semaine avec l’annonce de la parution du tome II des Écrits de Louis Perrocheau, toujours aux éditions Pays et Terrroirs. Voilà encore un titre de Pierre Thibeaudeau à découvrir au Refuge du Livre de Grasla ! 

La 9e édition du Refuge du Livre de Grasla se tiendra les samedi 21 et dimanche 22 juillet 2018 : samedi de 10h30 à 19h30, dimanche de 10h00 à 19h00. 
   


(1) Les écrits de Louis Perrocheau, insurgé vendéen, par Pierre Thibaudeau, Pays et Terroirs, octobre 2015, 350 pages, 20 €. Cet ouvrage a fait l’objet d’une recension de Pierre Gréau dans la Revue du Souvenir Vendéen n°273 (décembre 2015), pp. 61-62. 
   

Pontivy et les Chouans : deux visites commentées

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Déjà recommandé ici pour les visites théâtralisées qu’il anime à Pontivy, Benoît Gouriou vous invite à découvrir l’histoire de cette cité bretonne à l’époque où les Chouans la menaçaient, avec en point d’orgue le combat du 15 mars 1793. 

Pontivy

Les deux visites commentées sur ce thème auront lieu le mercredi 25 juillet et mercredi 5 septembre 2018. Le rendez-vous est fixéà11h30à l’Office de Tourisme de Pontivy Communauté (péniche Duchesse Anne).

  • Durée : 1 heure
  • Tarif plein : 5,50 € / tarif réduit : 3,50 €

Le journal Ouest-France a publié en 2015 le compte rendu d’une de ces visites :
Un guide sur les traces des Chouans à Pontivy
   

Une figure du Vignoble nantais, le général vendéen de Bruc de Livernière

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Historien de La Chapelle-Heulin, Jean-Pierre Maillard a publié dans L’Hebdo de Sèvre et Maine un article sur le général vendéen de Bruc de Livernière, auquel le Souvenir Vendéen a rendu hommage le 16 juin dernier

HSML’Hebdo de Sèvre et Maine, 19 juillet 2018 
(le bas de l'article a été tronqué, mais le texte intégral figure bien ci-dessous)
   


Pierre Marie Michel de Bruc de Livernière (1766-1845) joua un rôle de premier plan dans l’insurrection vendéenne qui bouleversa le vignoble pendant la Révolution. Une plaque vient d’être posée sur le mur du cimetière de la Chapelle-Heulin par l’association du Souvenir Vendéen qui signale la présence de sa tombe et rappelle son action.

Un jeune aristocrate hostile à la Révolution

La famille possède de grands biens dans le pays : son frère a le Cléray, à Vallet. ; lui hérite de l’Hyvernière à La Chapelle-Heulin. Quand la Révolution éclate, il est sous-lieutenant au régiment de cavalerie Royal Normandie et conduit une carrière classique pour un jeune noble. En 1791, contraint de prêter serment, il refuse et rejoint en émigration le prince de Condé. Ce jeune homme de vingt-cinq ans se place donc clairement dans le camp de l’opposition à la Révolution.

En 1793, quand la guerre civile s’embrase, il tente de rejoindre la Vendée insurgée, mais est intercepté et emprisonnéà La Flèche. Il ne participe donc pas aux combats de 1793. Il s’évade et rejoint au début décembre l’armée vendéenne qui reflue de sa « Virée de galerne » en Normandie. À Ancenis, Henri de La Rochejaquelein lui ordonne de passer la Loire et de lever une armée. Il se coupe du gros des troupes vendéennes, échappe à l’anéantissement de Savenay le 23 décembre 1793.

Le chef vendéen

Alors que l’insurrection vendéenne est écrasée, le départ des « Colonnes infernales » relance l’insurrection et aide les deux frères de Bruc à recruter des hommes. Dans ses papiers, de Bruc de Livernière cite Clisson, Le Loroux, La Chapelle-Heulin et Château-Thébaud comme principaux centres de recrutement, avec son réseau de capitaines de paroisse, Prudent Levesque, René Sauvestre, François Boidron… La guerre reprend sous forme de guérilla. En février 1794, les frères de Bruc provoquent la déroute des républicains à Gesté. Ils sont d’abord au côté de Stofflet, à Beaupréau, Cholet, Vihiers… Mais en désaccord avec lui, ils rejoignent Charette. C’est en son nom que de Bruc de Livernière négocie la paix et signe à ses côtés le traité de la Jaunaye, le 17 février 1795. La trêve est de courte durée et les combats reprennent à la mode chouanne avec des bandes réduites. Les frères de Bruc sont aux combats de Bressuire, Beaupréau, Coron, Aigrefeuille-sur-Maine, Challans…

Après les exécutions de Stofflet et Charette, en février-mars 1796, vient le temps de la soumission. De Bruc de Livernière est emprisonnéà Saumur et ses biens sont mis sous séquestre. Il doit quitter le territoire. Après la pacification de Bonaparte, en 1800, il rentre en France. Il est incarcéré six mois à la prison du Temple à Paris avant d’être amnistié. Il retrouve la jouissance de ses biens, mais reste sous la surveillance de la police jusqu’en 1809 et se tient à l’écart du régime napoléonien.

Un homme d’influence

Avec la Restauration de Louis XVIII, en 1814, de Bruc de Livernière joue un rôle éminent. Le duc d’Angoulême, neveu du roi, est le premier Bourbon à visiter la Vendée. Le 5 juillet, il conduit l’escorte jusqu’à Vallet, où son frère prend le relais. Ils présentent les maires et les anciens combattants vendéens dans des cérémonies parfois riches d’émotion. Ils sont faits chevaliers de Saint-Louis et la croix leur est remise à Paris par le frère du roi, le futur Charles X.

Lors du retour de Napoléon pendant les Cent Jours, les frères de Bruc commandent le 3e Corps d’armée, sous les ordres de Suzannet. Ils sont battus à Rocheservière le 20 juin 1815 et leur chef est tué. Mais l’annonce de Waterloo met les Vendéens vaincus dans le camp des vainqueurs. De Bruc de Livernière, homme pondéré, penche pour la paix. Il n’y aura pas de terreur blanche dans l’Ouest.

Une grande fête est donnée à l’Hyvernière pour le retour du roi. La municipalité de La Chapelle-Heulin se souvient, quelques années plus tard, qu’à« cette époque, M. Debruc commandait en maître dans le pays ». Il organise avec ses anciens vendéens, en 1816, la Garde Royale qui doit contrôler le vignoble. En réalité, les autorités se méfient de ces armées populaires et dès l’année suivante, il doit rendre les armes. Il a plus de succès pour faire parvenir des aides aux anciens combattants en difficulté, des brevets signés du roi, des fusils et sabres d’honneur qui attestent de leur vaillance et de leur fidélitéà la monarchie. Ils leur sont remis dans une grande fête donnée en 1824 au château de l’Hyvernière nouvellement reconstruit.

Lors du soulèvement de la duchesse de Berry, en 1832, il conseille le calme. Pour lui, chargé de jeunes enfants et âgé de soixante-six ans, ce n’est plus l’heure des aventures. Un souvenir dans les archives de la paroisse de La Chapelle-Heulin illustre le respect qui entourait le vieux chef. Jusqu’à son décès, on lui mit gracieusement à disposition trois chaises devant le grand autel, comme un seigneur de l’Ancien régime. Quand il mourut en 1845, contrairement à ses ancêtres, il voulut être enterréà La Chapelle-Heulin, auprès de ses compagnons, signe que les combats de sa jeunesse l’avaient profondément enraciné dans cette terre. Ses restes furent déplacés dans le tombeau actuel en 1889.

Jean-Pierre Maillard

Merci à Gérard !

La Chapelle-Heulin 1La plaque à l’entrée du cimetière de La Chapelle-Heulin

La Chapelle-Heulin 2La plaque du Souvenir Vendéen
   

Souvenir Vendeen

Mini-conférences : Nouveaux regards sur les Guerres de Vendée en Pays de Retz

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Dans le cadre de la programmation culturelle de la Nouvelle Maison de l’Histoire, deux mini-conférences sur les Guerres de Vendée en Pays de Retz, mêlant généalogie et histoire locale, sont proposées le vendredi 10 août 2018.

Guerres de Vendee en Pays de Retz

L'équipe de recherche organisée au sein de la S.H.P.R. (Société des Historiens du Pays de Retz) apportera un éclairage sur la période révolutionnaire qui, en 1793 et 1794, a profondément marqué cette région. 

Ces deux mini-conférences auront lieu le vendredi 10 août 2018, de 18h00 à 19h30, à la Nouvelle maison de l’Histoire, rue du Clos du Pin, bât. de la Gare, à La Bernerie-en-Retz. L’entrée sera gratuite.

Téléphone : 02.51.74.63.73 
    

1er et 8 août 2018 : Visite de la Maison longue à Saint-Laurent-sur-Sèvre

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La Maison longue de Saint-Laurent-sur-Sèvre ouvre ses portes seulement deux jours par an. Des visites sont proposées le 1er et le 8 août 2018 pour découvrir le petit musée montfortain installé sur les deux niveaux de cette bâtisse, dans laquelle les premières Filles de la Sagesse s’établirent à partir de 1720. 

La Maison longue

Le rendez-vous est fixé le mercredi 1er et le mercredi 8 août 2018 devant le Point Info Tourisme de Saint-Laurent-sur-Sèvre (1 bis place Grignion de Montfort). Deux horaires de visite sont proposés pour ces deux jours : à18h30 et à20h30. L’entrée est gratuite, mais en raison d’un nombre de places limitéla réservation est obligatoire par téléphone au 02.44.40.20.17.

La visite de la Maison longue a fait l’objet d’un article ici
   

Une conférence sur Bouin pendant les Guerres de Vendée

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Biographe de Charette, Lionel Dumarcet donnera une conférence sur Bouin pendant les Guerres de Vendée dans le cadre de la journée des « Insolites », le 12 août 2018. 

Bouin

Journée festive et familiale, « Les Insolites » proposent un grand nombre d’animations à Bouin le dimanche 12 août 2018 : marché de producteurs et artisans, parade des bateaux, exposition et concours d’animaux, jeux, conférences, restauration toute la journée, musique, concerts et d’autres surprises.

Parmi les conférences proposées, celle de Lionel Dumarcet portera sur Bouin pendant les Guerres de Vendée. Ce docteur en histoire, auteur d’une biographie de Charrette parue aux éditions Les Trois Orangers en 1998, a travaillé sur le Marais avant et après la Révolution. Il présentera les événements qui ont eu lieu dans cette commune vendéenne en 1793 et les hommes qui y ont participé. Cette conférence aura lieu à15h30 (durée 30 mn).

  • « Les Insolites », dimanche 12 août 2018
  • Port des Champs à Bouin.
  • Entrée gratuite.
  • Contact : 06.15.52.34.24
  • Courriel : terresinsolites@outlook.fr
       

Les Insolites    

En août, suivez le guide à l'Historial de la Vendée !

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L'Historial de la Vendée propose deux visites guidées de son espace Guerre de Vendée, le 16 et le 28 août 2018. Accompagnés d'une médiateur, partez à la découverte des origines du soulèvement de 1793 et du déroulement des événements jusqu'à la mort de Charette en 1796. 

Historial de la Vendee

Voici les dates proposées :

  • Jeudi 16 août 2018 à 11h30 
  • Mardi 28 août 2018 à 11h30

Durée : 1 heure  
Rendez-vous devant l'espace Guerre de Vendée de l'Historial de la Vendée 
(allée Paul Bazin 85170 Les Lucs-sur-Boulogne) 
Tarifs d'entrée au musée (voir le détail ici)
Renseignement au 02.28.85.77.77

Lien vers le site internet de l'Historial de la Vendée 
 


Les figurines « Vendée Éternelle » entrent à la Chabotterie

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Jean-Claude Moguet est passé le mois dernier au Logis de la Chabotterie pour présenter les figurines vendéennes qu’il réalise depuis 2016. Cette collection est à présent disponible à la vente dans la boutique de ce site historique incontournable en Vendée.

ChabotterieLes figurines de la « Vendée Éternelle » dans la boutique du Logis de la Chabotterie et Jean-Claude Moguet venu les présenter en juillet 2018 (photo Logis de la Chabotterie) 
   

Outre les figurines de Jean-Claude Moguet, la boutique du Logis de la Chabotterie propose un rayon de livres très fourni sur les Guerres de Vendée, ainsi qu’un large choix d’objets souvenirs. Elle se trouve à deux pas de l'Espace intercatif Charette, que les amateurs d'histoire ne sauraient manquer. 

Si vous y ajoutez la fraîcheur du lieu, en ces temps de canicule, vous aurez toutes les raisons de venir trouver refuge dans cette belle demeure à voyager dans le temps !

  • Le Logis de la Chabotterie est ouvert au mois d’août de 10h00 à 19h00. Comptez deux bonnes heures pour la visite. 
  • La localisation et les accès sont détaillés ici 
  • Tarif : 7 € (adulte) / 3,50 € (18-25 ans) / gratuit pour les moins de 18 ans.
  • Lien vers le site du Logis de la Chabotterie 
       

Chabotterie_3Les figurines de la « Vendée Éternelle »

Chabotterie_2Le rayon librairie de la boutique

Chabotterie_1Un grand choix d'objets souvenirs

Logis de la ChabotterieLe Logis de la Chabotterie, côté jardin
   

La Guyane à l’honneur du pèlerinage annuel de l’île Madame

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Cette année le pèlerinage du Diocèse de La Rochelle et Saintes à l’île Madame, en mémoire des prêtres restés fidèles à l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et romaine, et déportés sur les pontons de Rochefort pendant la Révolution française, se déroulera le jeudi 30 août. 

Souvenir Vendeen 1La plaque du Souvenir Vendéen à Iracoubo (Guyane)
   

Ce pèlerinage sera présidé par Monseigneur Emmanuel Lafont, évêque de Cayenne.

C’est, pour le Souvenir Vendéen, une grande opportunité de se faire connaître ici, puisque c’est en Guyane, au cours de la « Seconde Terreur », que le Directoire déporta de nombreux prêtres, dont des Vendéens. Ceux qui y moururent reposent aujourd’hui dans la clairière de Conamama sur la commune d’Iracoubo.

Lors de la célébration du bicentenaire de cette déportation du 17 au 25 octobre 1998, une quinzaine d’adhérents et amis du Souvenir Vendéen participèrent à un pèlerinage sur place et, le dimanche 25 octobre suivant, déposèrent sur la croix centrale du cimetière des prêtres une plaque de bronze qui s’y trouve toujours.

Rendez-vous à Port-des-Barques, à l’entrée de la « Passe-aux-Bœufs » le jeudi 30 août 2018, à 9h30. Au programme : célébration le matin, procession jusqu’à l’île Madame et prière à la « Croix de Galets » l’après-midi. 
   

Souvenir Vendeen 2Le cimetière des prêtres morts en déportation sous la Révolution,
à Conamama (Guyane)

Souvenir Vendeen 325 octobre 1998, l’inauguration de la plaque du Souvenir Vendéen en mémoire des prêtres martyrs morts en déportation en Guyane sous la Révolution française. 
   

Source : Le Souvenir Vendéen 
   

Exposition : Cent ans de découvertes au château de Clisson

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L’association Clisson Histoire et Patrimoine dévoile dans une exposition, qu’elle présente jusqu’au 19 août 2018 dans l’ancienne église Saint-Jacques, un siècle de travaux et de découvertes architecturales et archéologiques au château de Clisson. On peut y voir notamment des photos et des objets liés à la fouille du « puits des Vendéens » en 1961. 

Expo Clisson 1À gauche, l'un des panneaux où l'on voit les fouilles du « puits des Vendéens » ;
à droite, l'affiche de l'exposition
  


Le château reconstitué

À l’entrée de l’espace d’exposition, une vidéo recrée en images de synthèse l’ensemble du château de Clisson tel qu’on pouvait le voir au XVIIe siècle. Cette modélisation en 3D, que l’on doit à Jérémy Tessier, membre de l’association, s’avère très réussie, tant par sa rigueur historique que par la qualité de sa réalisation.

Les recherches qui ont été menées au fil des ans pour restituer l’architecture du château sont exposées sur huit panneaux illustrés. Un plan détaillé de l’ensemble des fortifications reporté sur celui de la ville actuelle permet de se repérer sur les lieux. 

Une seconde vidéo décrypte avec pédagogie deux éléments de ces défenses : la barbacane et le châtelet, qu’on a longtemps pris à tort pour un donjon carré. 

Expo Clisson 6L'entrée de l'exposition dans l'ancienne église Saint-Jacques

Expo Clisson 4Aperçu d'une partie de l'exposition
   

La découverte du « puits des Vendéens »

Parmi les fouilles menées dans le château, il s’en trouve qui s’éloignent de l’architecture médiévale pour nous ramener aux heures sombres de notre histoire. Le 8 février 1794, un détachement de soldats républicains investit le château de Clisson où s’était réfugiée une poignée d’habitants. Dix-huit de ces malheureux fut massacrés et leurs corps jetés dans le puits (ou plutôt la citerne) au centre de la cour d’honneur. Les Bleus les achevèrent en leur jetant des boulets de canon et en abattant sur les corps les pierres de la margelle.

À cet endroit poussa un if sur lequel la tradition orale accrocha le souvenir de cette histoire tragique, dont certains firent même une légende. Lorsque l’arbre mourut, le Docteur Coubard lança des fouilles pour confirmer les faits. Les travaux se déroulèrent du 17 au 28 février 1961 et mirent à jour la maçonnerie du puits, des boulets de canon (certains à pointe, utilisés dans la marine) et les ossements de 18 personnes, dont 5 enfants.

On peut voir dans cette exposition plusieurs photos de cette découverte, mais aussi, dans une vitrine, des boulets qui furent extraits du puits. Ces restes humains seront en partie inhumés en avril 1961 au pied de l’autel de la chapelle du Prieuré, voisine de l’ancienne église Saint-Jacques. Le Souvenir Vendéen y a apposé une plaque de bronze portant les noms des victimes.

Expo Clisson 3Une des photos des ossements exhumés du puits du château 

Expo Clisson 2Quelques-uns des boulets découverts lors des fouilles de 1961

Expo Clisson 8La plaque du Souvenir Vendéen dans la chapelle du Prieuré 
   

Une étude généalogique inédite sur les victimes du massacre

Pour en savoir plus, l’association Clisson Histoire et Patrimoine a publié un fascicule de 140 pages retraçant Cent ans de découvertes architecturales, archéologiques et de travaux au château de Clisson, dans lequel on trouvera (sur 17 pages) non seulement l’histoire du « puits des Vendéens », mais aussi une étude généalogique inédite et extrêmement détaillée sur les victimes du massacre de 1794. Ce fascicule est vendu sur place au prix de 18 €. 
   


  • Exposition Château de Clisson, cent ans de découvertes, architecturales, archéologiques et de travaux, à voir dans l’ancienne église Saint-Jacques (rue du Docteur Duboueix), jusqu’au 19 août 2018.
  • Du mercredi au samedi de 15h00 à 19h00 ; le dimanche de 10h30 à 12h30 et de 15h00 à 19h00.
  • Entrée libre.
       

La visite de cette exposition est à compléter par celle du château : 

Clisson 1Le dernier pan de mur du châtelet,
longtemps considéré comme le vestige d'un donjon carré

Clisson 3Vue sur l'église de la Trinité, récemment fermée pour raison de sécurité

Clisson 5Le puits au centre de la cour d'honneur

Clisson 6Le puits des Vendéens restauré après les actes de vandalisme de 2015 

Clisson 8La plaque du Souvenir Vendéen posée sur le puits en 1990

Clisson 9Détail de la restauration de la margelle

Clisson 11Vue sur la cour d'honneur et le châtelet

Clisson 12Le rempart sud du château de Clisson
    

« Les Guerres de Vendée pour les nuls » présentées par Michel Chamard aux Sables-d'Olonne

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Michel Chamard sera présent le vendredi 17 août 2018 aux Sables-d’Olonne pour présenter et dédicacer son livre, Les Guerres de Vendée pour les nuls. 

Michel Chamard

« Nous verrons comment la politique délibérément anticatholique du pouvoir révolutionnaire a révolté une population qui ne lui était pas a priori hostile. Nous verrons comment se comportent les principaux acteurs de cette tragédie, sans oublier pour autant les sans-grade qui lui donnent sa noblesse et son émotion. Nous aborderons avec sang-froid la problématique du génocide, qui continue à diviser les historiens. Et nous comprendrons pourquoi la mobilisation prend fin dès lors que les cloches sonnent à nouveau… »

Grâce à ce livre, le lecteur découvre les ressorts de ce que Napoléon lui-même a qualifié de guerre de « géants », une guerre menée par des gens du peuple tenant en échec avec des fourches et de faux des troupes aguerries, une guerre vécue par des hommes, des femmes, des vieillards, des enfants, des royalistes et des républicains, des nobles et des roturiers, des prêtres et des militants de l’athéisme, tous plongés dans l’un des drames majeurs de notre Histoire. 

Cette présentation sera suivie d’une séance de dédicaces. 

  • Rendez-vous à 19h00 
  • Au Casino des Atlantes, 3 boulevard Franklin Roosevelt, Salle Poséidon, 1er étage
  • Entrée gratuite
  • Informations : 02.51.32.05.40 
       

La Terreur en Roussillon et ce qui s'ensuivit (1793-1794)

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Paru en juin 2018, le livre posthume de l’historien Michel Brunet analyse la Terreur en Roussillon, entre 1793 et 1794, et comment cette période a marqué le jeune département des Pyrénées-Orientales.

La Terreur en Roussillon

Michel Brunet n’aura pas eu le temps de mettre la toute dernière main à son ouvrage La Terreur en Roussillon 1793-1794, pour lequel il a travaillé aux Archives Départementales des Pyrénées-Orientales de 2013 à 2015. Mais l’écriture en était tellement avancée que le lecteur ne pourra que se réjouir de la parution de ce petit livre posthume, instructif et passionnant comme tous les autres ouvrages de l’historien.

La Terreur est, « plus qu’une autre période de l’histoire de France, celle qui a laissé une empreinte d’effroi et d’horreur inégalée ». Comment l’épisode a-t-il marqué le tout jeune département des Pyrénées-Orientales – dit encore Roussillon ?

Michel Brunet nous en donne les principales clefs. Sur le plan politique, avec ses élus locaux bellicistes mais désarmés, ses représentants en mission se prenant pour des proconsuls, ses militaires (dont le général Dugommier) pas forcément en accord avec le Comité de salut public. Tous et chacun à la conquête du pouvoir, on l’aura deviné ; au quotidien, au plus près de la population, avec son lot de petits arrangements, de guerres, d’occupation armée dévastatrice, de jeux frontaliers, de dégâts, de pillages et autres prélèvements, dans une plaine du Roussillon transformée en champ de bataille.

Michel Brunet, La Terreur en Roussillon et ce qui s’ensuivit (1793-1794), Éditions Trabucaire, paru en juin 2018, 112 pages, 12 € 
   

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