À l’époque où les négociations de paix vont bon train du côté de Charette, Stofflet fait savoir aux Bleus qu’il repousse leur proposition d’amnistie. Il adresse à cette fin, au bataillon stationné sur l’île de Chalonnes-sur-Loire, un imprimé conservé aux Archives départementales de la Vendée.
Cette adresse aux républicains est jointe à la lettre que le conseil d’administration du 5e bataillon de Paris, dit de l’Unité, envoie au Comité de Salut public le 22 pluviôse an III (10 février 1795). Daté de Maulévrier le 28 janvier 1795, l’an troisième du règne de Louis XVII, et signé Stofflet général en chef, cet imprimé condamne et refuse l’amnistie : « Teints du sang de nos Rois, souillés du sang d’un million de victimes, par l’incendie et la dévastation de nos propriétés, quels sont vos titres pour inspirer la confiance et la sécurité ? »
Le document est consultable sur le site des Archives départementales de la Vendée (Correspondance de l'Armée de l'Ouest, janvier-juillet 1795) sous la cote B 5/11-14 et dans un meilleur état sous la cote B 5/11-15.