Les adhérents de Vérité pour la Vendée vont recevoir dans les prochains jours la Lettre n°16 d'avril 2016. Ils y découvriront la position de l'association sur la question des ossements du Mans, ainsi que des articles qui intéresseront les amateurs d'histoire, comme celui de Vincent Doré sur Alexandre Gazet de La Noë, une jeunesse sacrifiée, ou la rubrique généalogique dédiée ce mois-ci au meunier François Suire, tué en haine de la Foi.
Au sommaire de la Lettre n°46, avril 2016 :
Les pages Actualité :
– Éditorial : « La Vérité sur le génocide vendéen est un devoir absolu », par Guy Francheteau
, président de l'association Vérité pour la Vendée
– L’Agenda des associations amies (d'avril à juillet 2016)
– Les ossements du Mans auront-ils une sépulture ?
– À nos chers disparus : Alain Tricoire – Maître Gérard de Gubernatis
– Nouvelles de Vendée : La Commémoration Charette – Des DVD pour revivre l'Histoire – « Les Héros de la Vendée » en russe – Les Cœurs de Chouans au pays de Stofflet
– Le coin des lecteurs : Jacques Cathelineau (1759-1793), promoteur de l'insurrection vendéenne, par Michel Gasnier
Les pages Histoire :
– Alexandre Gazet de La Noë, une jeunesse sacrifiée, par Vincent Doré
– Quand la généalogie rencontre l'histoire…François Suire, de La Rabatelière, meunier
Le Martyrologe de Vérité pour la Vendée : Le Martyrologe du Pays de Retz (Arthon-en-Retz, Bouaye, Brains, Chauvé, Cheix-en-Retz et Chéméré)
La Lettre de Vérité pour la Vendée est diffusée auprès des adhérents de l’association.
L’adhésion pour l’année 2016 est de 20 € (par chèque à l’adresse suivante)
Contact : Vérité pour la Vendée, 112 boulevard de la Reine 78000 Versailles
Courriel : veritevendee@gmail.com
Les ossements du Mans auront-ils une sépulture ?
En février 2009, 154 squelettes (dont une vingtaine d’enfants) ont été exhumés lors de travaux dans le vieux Mans, place des Jacobins. L’étude menée par l’INRAP a révélé qu’il s’agissait de victimes de la bataille des 12 et 13 décembre 1793, au cours de laquelle nombre de Vendéens furent massacrés à travers la ville et dans ses environs. À présent que les travaux des scientifiques sont achevés se pose la question d’une sépulture.
Des projets ont aussitôt surgi, sans aucune concertation, pour réclamer le dépôt de ces ossements dans la crypte de l’église de Saint-Martin-Lars ou dans celle de la chapelle des Alouettes (qui n’existe ni l’une ni l’autre), chacun de leurs promoteurs s’exprimant tous azimuths aussi bien dans la presse régionale qu’auprès des autorités concernées. En première ligne sur ce front, Henry Renoul, mène son projet des Alouettes au nom de la Vendée Militaire, en ralliant quelques associations comme l’ADCV de Versailles ou les Vendéens de Paris, voire Vérité pour la Vendée qui ne soutient pourtant pas cette option.
Car une autre proposition a refait surface dans ce débat, celle de Saint-Florent-le-Vieil, qu’Hervé de Charette a exposée dans la presse le 7 mars dernier. Trois arguments la soutiennent : Saint-Florent fut le point de départ de cette campagne outre-Loire ; les 2/3 des Vendéens qui prirent part à la Virée de Galerne venaient des Mauges ; la présence du tombeau de Bonchamps dans l’abbatiale perpétue l’un des épisodes les plus admirables des Guerres de Vendée. Ajoutons que cette église possède une grande crypte, voire des chapelles latérales.
Le projet du Mémorial des Lucs-sur-Boulogne, évoqué en 2009, n’est plus guère évoqué, tandis que celui d’une sépulture au Mans a fait long feu. Il n’avait pas, du reste, les faveurs du maire de la ville, Jean-Claude Boulard. Ce dernier est l’un des élus, avec Bruno Retailleau, président du Conseil régional des Pays de la Loire, et Yves Auvinet, président du Conseil départemental de la Vendée, qui ont missionnédeux experts pour trouver une solution digne et respectueuse : l’anthropologue Élodie Cabot, et l’historien Alain Gérard.
Qu’en pense le Souvenir Vendéen qui s’est tenu hors de cette agitation ? La plus ancienne et la plus grande association de la Mémoire vendéenne a fait entendre la voix de la sagesse par un communiqué de presse le 14 mars 2016, en rappelant que c’est la DRAC, donc l’État, qui est propriétaire des ossements du Mans, et en se mettant à la disposition des experts pour réfléchir au lieu de sépulture le plus approprié. C’est la seule attitude qui nous évitera de voir ces ossements rester pour très longtemps dans les rayonnages de l’INRAP.