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Channel: Vendéens & Chouans
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Des visites guidées pour découvrir la Chartreuse d'Auray (56)

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La Chartreuse d'Auray est ouverte à la visite jusqu'au 16 août 2015. En cette année de commémoration, c'est l'occasion de (re)découvrir la chapelle et son mausolée des Martyrs de l'affaire de Quiberon (juin-juillet 1795).

Mausolee des Martyrs de QuiberonAnne-Marie Lucas, guide estivale de la Chartreuse,
devant le mausolée des Martyrs de Quiberon (photo Ouest-France)
  

La Chartreuse a été construite à la suite de la bataille d’Auray qui opposa Jean de Montfort à son cousin et rival Charles de Blois, pour le duché de Bretagne. L’affrontement coûta la vie à Charles de Blois et mit fin à la guerre de Succession de Bretagne. En 1382, Jean IV de Montfort, devenu duc de Bretagne, fit alors construire la collégiale Saint-Michel du Champ en mémoire des combattants morts.

En 1482, les Chartreux s’y installèrent, mais en furent chassés par la Révolution, en 1791.

Les ossements des Chouans et des émigrés fusillés par les troupes du général Hoche, en 1795, ont été conservés dans le mausolée de la Chartreuse. À l’époque, ils avaient été enterrés sommairement dans le « Champ des Martyrs », à 500 m de la Chartreuse en direction de Sainte-Anne d’Auray.

(Source : Office du Tourisme d'Auray Communauté)


Visites guidées jusqu'au 16 août 2015 :
– du lundi au vendredi de 11h30 à 13h30 et de 14h30 à 18h30
– le dimanche de 14h30 à 18h30
– Fermé le samedi
– Visites guidées toutes les heures
  


« Le Scapulaire » des frères Martineau en clip vidéo

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La chanson de Patrice et Roger Martineau intitulée Le Scapulaire (extraite de l'album Le Chant de la Vendée paru en 1993) a inspiré la réalisation d'un clip à de jeunes Vendéens. Bravo Arnaud, et merci à tous ceux qui se sont investis dans cette réalisation !

Quelques photos du tournage au Mont des Alouettes, le samedi 28 décembre 2013...

Capture d’écran 2015-07-24 à 18

Capture d’écran 2015-07-24 à 18

Capture d’écran 2015-07-24 à 18

Capture d’écran 2015-07-24 à 18  

La fontaine de la Boue sacrée à Chavagnes-en-Paillers (85)

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Dressée à la sortie de Chavagnes-en-Paillers en direction des Brouzils, la fontaine de la Boue sacrée se distingue par l’énorme croix qui la surmonte et par un étrange bas-relief représentant sur l’un de ses côtés un ciboire renversé. Cet élément sculpté nous renvoie à une légende locale, ou plutôt à deux histoires qui expliquent ce nom de « Boue sacrée ».

La Boue sacreeLe ciboire renversé sur la fontaine de la Boue sacrée
  

Dans une première version, on raconte qu’une mare barrait le passage à cet endroit. Pour la franchir, un simple gué avait été aménagé. Un beau matin, le curé de Chavagnes quitta son église revêtu de son surplis et d’une étole, afin de porter le Saint Viatique à un mourant dans un hameau situé sur la route des Brouzils. Habituéà cet itinéraire, il marchait prestement en songeant à son prochain sermon, mais se figea devant cette mare de boue. Pestant contre ses paroissiens qui auraient pu combler ce cloaque, il chercha un endroit où poser le pied sans se crotter, en vain. Il tenta alors de traverser en une seule enjambée. Hélas ! son pied glissa, et notre infortuné curé, empêtré dans sa soutane, s’étala de tout son long dans la mare. Dans sa chute, le ciboire qu’il transportait répandit les hosties dans la boue, ce qui la sanctifia aux yeux de ses ouailles.

Henri Bourgeois en a donné une seconde version moins prosaïque, qu’il a placée au temps où les guerres de religion semaient la désolation dans la contrée. Des huguenots investirent un jour la paroisse de Chavagnes pour piller l’église. Ils repartirent avec les objets de valeur vers Les Brouzils, déversant dans la mare les Saintes Espèces contenues dans le tabernacle qu’ils avaient fracturé. Dans la journée, un paysan de l’Ulière, une ferme voisine, mena ses bêtes à« l’abrou », quand il fut surpris de les voir s’incliner au bord de l’eau, sans boire. Averti par sa servante qui aperçut les hosties répandues, il envoya sur-le-champ son valet Jacquet prévenir le curé. Accouru sur place, ce dernier les retira une à une de la boue et les vit avec stupeur redevenir d’une blancheur immaculée. Le miracle fut tel qu’on dit aussi que les hosties profanées s’élevèrent d’elles-mêmes pour se déposer dans le vase sacré tenu par le prêtre.
  

La fontaine de la Boue sacreeLa fontaine de la Boue sacrée à Chavagnes-en-Paillers
  

La mare fut finalement comblée et une fontaine édifiée à son emplacement. L’actuel monument de granit érigé en 1865 a gardé son nom de « Boue sacrée » et l’image du ciboire renversé en souvenir de cette mésaventure.

Certes l'histoire de cette fontaine n'a guère à voir avec les Guerres de Vendée, mais elle fait partie d'une promenade que j'ai faite aujourd'hui pour revoir le monument aux victimes des Colonnes infernales à Chavagnes-en-Paillers (article à suivre…).
  

Les lys et la république. Henri, comte de Chambord (Emmanuel de Waresquiel)

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Petit-fils de Charles X et héritier désigné du trône de France dès 1830, Henri de Bourbon est un personnage relativement méconnu du XIXe siècle. À travers le destin du dernier héritier de la branche aînée des Bourbons, c’est l’histoire politique mouvementée du XIXe siècle qui est évoquée. Une plongée au cœur d’une France indécise qui, entre 1870 et 1875, hésite sur le choix de régime à adopter : les Lys ou la République…

Les lys et la republiqueDès le départ, le duc de Bordeaux est unique, solitaire et fragile. Il est d’abord l’enfant du martyre, celui de son grand aïeul Henri IV assassiné par Ravaillac en 1610, celui de son oncle Louis XVI bien sûr, et enfin celui de son père également poignardé par le dernier régicide de l’histoire de France. Lourde hérédité, l’hérédité du malheur et de la tristesse.

Mais Bordeaux est aussi l’« enfant du miracle », l’enfant qu’on n’espérait plus sept mois après la mort de son père, le seul à pouvoir continuer la race et permettre à ses partisans de rester dans l’Histoire. Le martyre et le miracle, ces deux fées un peu insolites, vont l’accompagner tout au long de sa vie.

À dix ans, le jeune prince s’embarque à Cherbourg avec la famille royale pour un exil qui ne finira qu’à sa mort en 1883. Son grand-père et son oncle ont abdiqué en sa faveur. Il était duc de Bordeaux en quittant la France, il devient en exil le comte de Chambord, en souvenir de la donation du domaine du même nom faite par souscription à sa naissance. Tous les espoirs des royalistes convergent vers lui et l’engouement de ses partisans prend des allures de vœu et de prière. Dès lors, le temps du roi restera celui des rêves et de l’exil. Il n’y aura pas de successeur. Le légitimisme de ses derniers partisans va finir par ressembler étrangement à une politique de la chute. Le « chambordisme » est une sorte de royalisme du désespoir, « dès lors que le principe incarné par un homme doit périr avec lui ».

Emmanuel de Waresquiel, Les lys et la république. Henri, comte de Chambord
paru le 25 juin 2015 chez Tallandier
272 pages, 20,50 €

Vendeens chez le Comte de Chambord

 

 

Hommage du Souvenir Chouan de Bretagne à Mgr de Hercé

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Il y a 220 ans, les premiers prisonniers de Quiberon tombaient face au peloton républicain. Parmi eux se trouvaient Mgr de Hercé, le dernier évêque de Dol. Pour honorer sa mémoire, le Souvenir Chouan de Bretagne convie ses membres à une messe célébrée en la cathédrale de Vannes, suivie d’une visite au Champ des Martyrs de Brec’h et à la Chartreuse d’Auray.

Souvenir Chouan de Bretagne  
Mardi 28 juillet 2015, à 10h30
, Mgr Centène, évêque de Vannes, célébrera la messe en sa cathédrale. La cérémonie sera suivie d’un dépôt de gerbe au plateau de la Garenne.

Après le déjeuner à l'Espace Moncalm, l’après-midi sera consacréà la visite commentée du Champ des Martyrs de Brec’h-Auray, puis du mausolée de la Chartreuse. On peut trouver plus d’informations sur le blog du Souvenir Chouan de Bretagne ou au 06.08.42.16.58.

Cliquez sur ce lien pour découvrir l’historique détaillé de la vie de Mgr Urbain de Hercé, réalisé par le Souvenir Chouan de Bretagne. Par ses vertus, son engagement et son martyre, il fait incontestablement partie des grands hommes de l’histoire bretonne. Par ailleurs, c’est l’un des seuls évêques assassinés en Bretagne – le précédent, à Vannes, est l’évêque Bili, lors d’un raid viking en 919.
  

Mgr de Hercé
Portrait de Monseigneur Urbain de Hercé
(2 février 1726 – 28 juillet 1795, à l’âge de 69 ans)

dans la chapelle du Séminaire de Dol
  


À lire sur l'échec du débarquement de Quiberon :
Quiberon, 16 juillet 1795, l'attaque décisive de Louis Lazare Hoche
Coëtlogon, samedi 18 juillet 1795, mortel guet-apens
20-21 juillet 1795, Quiberon : Fin de l'épopée
Quiberon, 22 juillet 1795, la fin…
Quiberon : Georges Cadoudal et Pierre Mercier
  

« Le Scapulaire », les photos du tournage

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Vous avez aimé le clip vidéo du Scapulaire, qui met en scène la chanson des frères Martineau ? Alors voici d'autres photos du tournage envoyées par Arnaud...

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Pour voir et revoir la vidéo :


  

À Torfou, le calvaire déménage

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Le réaménagement de la place Clemenceau, à Torfou, nécessite de déplacer le grand calvaire qui trônait à cet endroit. La croix a été retirée lundi dernier. Le Courrier de l’Ouest en a parlé… 

Calvaire de Torfou(photo Le Courrier de l'Ouest, Henry Renoul)
  

Lundi matin, une centaine de Torfousiens et de curieux sont venus voir le démontage de la croix du calvaire. L’entreprise Cottenceau a employé les grands moyens pour enlever cette croix d’un poids de 4,5 tonnes. Celle-ci a fait appel à une entreprise de levage du Choletais.


La croix fut élevée en 1818, sous l’impulsion financière de Pierre Braud, agriculteur à La Compté-de-Torfou (actuellement La Quantaie), de Françoise Perraud, sa femme, avec la participation des Torfousiens.

Son installation faisait suite aux massacres perpétués à Torfou le 2 février et le 4 avril 1794, où 141 personnes furent tuées. La famille Braud, qui avait vu le massacre de onze de ses membres, avait fait vœu d’édifier ce calvaire. La Piéta qui orne le pied de la croix serait sortie des ateliers de David D’Angers.


Par la suite, ce calvaire s’est vu adjoindre le monument aux Morts érigé en 1920. À cette époque, le calvaire a fait l’objet d’importantes modifications que les recherches permettront de définir plus précisément. Le fût de cette croix est d’une longueur de 5 mètres.


Le déplacement de ce monument a pour but de le mettre en valeur à côté de la Congrégation. Un parking et un rond-point seront aménagés place Clemenceau et rue Nationale. L’édifice sera mis en place dans son nouvel endroit, dans les prochains mois.

  

Calvaire de Torfou 2Le démontage de la croix du Calvaire de Torfou
  


Source : Le Courrier de l'Ouest, édition de Cholet, mardi 28 juillet 2015

Merci à Henry Renoul !
  

À l'Historial, les rendez-vous du mois d'août

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L'Historial de la Vendée a publié l'agenda de ses visites guidées dans l'espace Guerre de Vendée pour tout le mois d'août 2015. Accompagnés d'une médiatrice, partez à la découverte des origines du soulèvement et du déroulement des événements jusqu'à la mort de Charette.

Historial de la Vendee   
Voici les dates proposées :

– Le samedi 1er août à 16h30
– Le lundi 3 août à 16h30
– Le mercredi 5 août à 16h30
– Le vendredi 7 août à 16h30
– Le dimanche 9 août à 16h30
– Le mardi 11 août à 16h30
– Le jeudi 13 août à 11h30
– Le dimanche 16 août à 16h30
– Le mardi 18 août à 16h30
– Le jeudi 20 août à 11h30
– Le lundi 24 août à 16h30
– Le mercredi 26 août à 16h30
– Le vendredi 28 août à 16h30
– Le dimanche 30 août à 16h30

Durée de la visite guidée : 45 mn
Tarif d'entrée du musée

Lien vers le site de l'Historial de la Vendée
  


Le génocide vendéen dans l'actualité médiatique

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Éditorialiste du dernier numéro de la revue Savoir paru en juillet, Henry Renoul a rappelé que le génocide vendéen reste présent dans les médias, bien que sa reconnaissance officielle ne soit pas encore acquise. En voici son analyse : 

Reynald Secher Le Genocide franco francaisIl y a trente ans, après un énorme travail de recherche, notre ami l’historien Reynald Secher éditait son Génocide franco-français qui a révolutionné le regard que le public portait sur la Guerre de Vendée (1793-1796) et sur la responsabilité de la République naissante dans l’extermination de plusieurs centaines de milliers de victimes. Vendu à plus de 200 000 exemplaires, cet ouvrage est devenu incontournable au point que « le génocide vendéen » est régulièrement cité par les journalistes, les historiens, les essayistes et les femmes et hommes politiques.

Les commémorations dans ce même mois d’avril 2015 du centenaire du génocide arménien et de la libération des camps d’exterminations nazis ont contribuéà relancer les références à l’Histoire de France, rappelant la tache originelle de la Révolution et de ses lois d’extermination des Brigands de la Vendée : on n’y retrouve la même terminologie que dans les génocides du XXe siècle et surtout, le même négationnisme idéologique des descendants et admirateurs des Conventionnels, Nazis et Jeunes Turcs, avec la même volonté de minimiser les intentions des massacreurs et le nombre des victimes.

Alors que nombreuses ont été les réactions populaires demandant à nouveau la reconnaissance de ses méfaits par la République !

Denis Tillinac dans une tribune de l’hebdomadaire Valeurs actuelles s’inquiète du nom choisi pour un parti politique, « Les Républicains », qui pour lui représentent Robespierre, le génocide vendéen et Turreau !

Sur les ondes de BFMTV, Éric Brunet, à propos des réparations qui seraient dues aux descendants d’esclaves demande avec un certain humour à ce que les descendants des Vendéens de 93 soient indemnisés du génocide vendéen !

L’ancien ministre de l’Éducation nationale, Luc Ferry, dénonce le génocide vendéen sur ITélé en le comparant aux massacres perpétrés par les révolutionnaires musulmans de l’État islamique en ajoutant « qu’il n’est plus contesté par les historiens sérieux » ! Pas encore tout à fait vrai cependant.

Enfin, il y a quelques jours, Louis de Bourbon, duc d’Anjou, Aîné des Capétiens comparant également la tragédie que vivent les Chrétiens d’Orient actuellement martyrisés aux souffrances des Vendéens pendant la Révolution confirmait : « Quand deux armées s’affrontent, c’est une guerre. Quand des femmes et des enfants sont sciemment et systématiquement tués, quand des villages sont rasés, quand des monuments sont détruits, c’est un génocide. »

On ne peut être plus précis !

Henry Renoul

Quelques questions :

Le Sénat vient de voter « à l’unanimité » le parrainage lors des « baptêmes républicains ». Au nom de qui se font ces baptêmes républicains, Robespierre, Carrier ou Turreau ?

Notre ministre de l’Éducation nationale vient d’envoyer en mission quatre inspecteurs généraux pour vérifier que les écoles libres hors contrat respectaient bien « les valeurs de la République ». Les « bienfaits » des Colonnes infernales de Turreau en Vendée font-ils partie de ces valeurs ?

(texte reproduit avec l'aimable autorisation de l'auteur)
  

Généalogie : Coup de jeune sur le premier registre d’état civil du Loroux-Bottereau

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Après un long travail de reliure, le « Premier registre d’état civil, district de Clisson, 1792 » vient de retrouver son étagère au service de l’état civil de la mairie du Loroux-Bottereau. Ce précieux document marque le transfert de l’état civil de l’Église à l’administration municipale et témoigne des vicissitudes de la Révolution dans le Loroux. 

Le Loroux BottereauLe Lorousain Louis Bossard (à gauche), en compagnie de David Rousseau, responsable à l'état civil de la mairie, tenant le vieux registre sauvé des flammes révolutionnaires par l'abbé Julien-Pierre Rouxeau (photo Ouest-France)
  

Le retour du premier registre d’été civil du Loroux-Bottereau s’effectue après un long passage dans les mains expertes d’un relieur spécialiste des vieux écrits. « Depuis plusieurs mois, je suis intervenu pour demander au maire de faire relier l’ancien document qui acte, sur notre commune, le début de la République française. Aujourd’hui, je suis heureux de retrouver le registre de nouveau capable de franchir sans encombre les prochaines décennies », assure l’historien local Louis Bossard, en contemplant le travail du spécialiste.

Témoin du passage à la République française

Ce registre, dont les premiers enregistrements datent de 1620, concerne les cérémonies religieuses (baptêmes, mariages et sépultures). Il acte le passage à la République française en transformant l’enregistrement en actes civils (naissances, mariages et décès).

Sur la page de garde est écrit : « Ce présent registre a été remis aux mains de Louis-Pierre Valin, maire de la commune du Loroux-Bottereau, par M. Rouxeau, prêtre, le 25 janvier 1807. » Comment ce registre fut-il sauvé, des exactions de la Révolution ? « Sans doute comme le livre sur l’histoire de la confrérie du Saint sacrement », imagine Louis Bossard, en relisant les nombreux écrits de l’abbé. « Ce n’est que par miracle que je les ai conservés, note le prélat. Emportés sur mon dos, dans ma plus grande déroute de 1794 au mois de mars le 10 ; le jour des incendies du Loroux, jusqu’au bois de l’Épau. Je les cachais dans l’embrasure de la fenêtre d’une maison brûlée, bien revêtue de carreaux. Un an après, un peu en paix, j’allais les quérir ; et les voilà, indique le prêtre, qui poursuit. Priez Dieu pour moi votre serviteur et bienfaiteur, si toutefois vous êtes bon catholique. »

Un homme d'Église plutôt doué pour les affaires

Fils de Julien Rouxeau, notaire et procureur fiscal à la seigneurie de Briacé, et de Marguerite Mesnard, le jeune Julien-Pierre Rouxeau est baptisé au Loroux-Bottereau, le 8 mai 1734. Il fréquente le collège du Loroux. « Collège où je me flatte d’avoir appris à lire et àécrire jusqu’à l’âge de 6 ans et 10 mois », dit le futur abbé, dans un de ses textes.

Devenu, à 19 ans, maître ès-arts, avec une thèse en physique, il est ordonné prêtre à 25 ans. Il est successivement vicaire à Saint-Étienne-de-Mer-Morte, La Chapelle-sur-Erdre et Saint-Julien-de-Concelles. « C’est grâce à un combat judiciaire acharné, qu’il devient titulaire des bénéfices très avantageux des chapellenies de la Brosse, de celle du Breil-Aubin et un peu plus tard de la Guestière », indique Louis Bossard.

Ce nouveau statut lui faisant obligation de résider au Loroux, c’est en 1769 que l’on retrouve l’abbé Julien-Pierre Rouxeau, de retour dans son pays natal. « Un an après, avec 1 500 livres de traitement annuel, il perçoit plus de revenus que le curé de la paroisse qui a, lui, à sa charge, l’entretien de ses deux vicaires, de quatre domestiques ainsi que de trois chevaux. »

Qualifié de polémiste et d’érudit, l’homme d'Église qui est entré dans la confrérie du Saint-Sacrement dès 1759, est nommé prévôt ecclésiastique le 30 juin 1791. « En 1792, comme tous les prêtres non assermentés du département, il doit se rendre à Nantes pour y être assignéà résidence. Il figure dans le registre au n° 260 sur les 392 qui répondent à l’obligation de se présenter chaque midi à l’appel nominal. »

Indiqué pourtant comme malade, on retrouve, en juin 1792, notre prélat signalé comme fugitif, caché et errant. Échappant aux poursuites des patriotes, il suit l’armée vendéenne et participe à la Virée de Galerne. Qualifié de vieux et d’infirme, on le localise un moment à Granville, dans la Manche. C’est lui, pourtant, qui sauvera en mars 1794, le très précieux registre mixte de 1792 et le premier registre de la confrérie du Saint-Sacrement fondée au Loroux en 1620. « C’est âgé de 77 ans, que l’enfant du pays Julien-Pierre Rouxeau, devenu abbé dans sa paroisse natale, décédera à Nantes le 11 septembre 1811. »

Source : Ouest-France, édition du Vignoble, mercredi 15 juillet 2015

Merci à Gérard Biteau !


À lire également l’article de Ouest-France : Prêtre réfractaire, J.-P. Rouxeau est né au Loroux
  

La place des Martyrs vendéens, à Chavagnes-en-Paillers (85)

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Près de l’ancien Séminaire de Chavagnes-en-Paillers, le long de la rue Jacques Bousseau, se dresse une grande croix isolée au beau milieu d’un parking. C’est à cet endroit, où se trouvait l’ancien cimetière, que furent inhumées les victimes chavagnaises des massacres de 1794. Deux plaques nous en rappellent le martyre. 

Chavagnes en Paillers  
J’ai évoquéici le passage des Colonnes infernales qui endeuilla la paroisse de Chavagnes le dimanche 23 février 1794. Après le départ des Bleus, les survivants inhumèrent les corps des victimes dans une fosse commune au sein du « petit cimetière » situé sur l’actuelle place de l’église.

En 1835, celui-ci fut désaffecté et les ossements transférés au nord du bourg. Quelques années plus tard, on érigea un calvaire au centre du nouveau cimetière, sur les ossements des martyrs vendéens.
  

1 Chavagnes en PaillersLe calvaire de la place des Martyrs vendéens
  

Ce cimetière fut à son tour désaffecté en 1955. L’endroit fut réaménagé en une place publique, mais conserva la croix commémorative à l’emplacement de l’ossuaire. On lui attribua pour cette raison le nom de « place des Martyrs vendéens ».

Le dimanche 8 mai 1966, le Souvenir Vendéen participa à une journée d’hommage aux habitants de Chavagnes tués en haine de la Foi pendant la Révolution. À cette occasion fut inaugurée une plaque de granit scellée dans le socle de la croix. On peut y lire : « À nos morts de 1793-1796, soyons-leur fidèles ».
  

2 Chavagnes en PaillersLa plaque de 1966

3 Chavagnes en Paillers  
Il pleuvait à verse ce jour-là. Avant la bénédiction de la plaque, M. de Guerry, maire de la commune, rappela à tous le sens de cette cérémonie. « Aucune guerre, dit-il, n’a coûté autant de sang à Chavagnes, même celle de 1914 avec nos 140 morts n’approche pas de la tuerie dont le total de victimes semble pouvoir être évaluéà un minimum de 400, c’est-à-dire un cinquième de la population. » La foule se découvrit, malgré la pluie battante, pour écouter l’appel fait par M. de Guerry, village par village, de tous les noms qui nous sont parvenus dans cette longue liste de martyrs.

Amblard de Guerry, l’historien de Chavagnes, a en effet retrouvé les noms d’un peu plus de 200 victimes de la Révolution, sur les 400 qui manquent à l’issue de la guerre. Certains ont été tués au combat, d’autres dans la Virée de Galerne ou dans des incursions des républicains depuis Montaigu. Leurs noms sont absents du martyrologe, mais leur mémoire est honorée dans la pierre de ce monument.
  

4 Chavagnes en PaillersLa stèle de 1994
  

Une seconde plaque fut posée sur une stèle, au pied de la croix, par l’association Présence du Passé. Inaugurée le 23 février 1994, elle porte l’inscription suivante : « Cette Pierre de la Mémoire et du Pardon est dédiée aux habitants de Chavagnes, vieillards, enfants, femmes, hommes, massacrés par la colonne Duquesnoy le 23 février 1794. »
 

5 Chavagnes en Paillers

6 Chavagnes en Paillers  
Sources :
Amblard de Guerry, Chavagnes, communauté vendéenne, Privat, 1988, pp. 163-172.
Revue du Souvenir Vendéen, n°75, juin 1966, p. 23.


À lire également : Encore une histoire de colonne infernale… (Chemins Secrets)
  

Sous la Révolution, l’ordre brandit le drapeau rouge

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Le drapeau rouge est devenu au XIXe siècle l’emblème de l’insurrection contre le pouvoir bourgeois. Il a cependant changé de camp, car son usage sous la Révolution s’opposait aux émeutiers. Le blog généalogique Chemin de papier nous en livre l’explication… 

Chemin de papier(extrait du blog Chemin de Papier)
  

Il est intéressant de noter les contradictions qui existent entre la signification originelle d’un symbole historique et celle que notre époque à retenue. Avec la loi du 21 octobre 1789, les révolutionnaires, non sans ironie, entendaient contrôler le droit de la population à manifester. Sa mise en application aboutira deux ans plus tard à la chute de La Fayette et de Bailly. L’histoire du drapeau rouge, qui deviendra plus tard l’emblème du communisme, est liée à cet événement. Mais saviez-vous qu’en 1789 il avait une tout autre signification ? […]

Dès 1789, la bourgeoisie détourne progressivement les acquis du mouvement révolutionnaire à son profit. Les pauvres se trouvent rapidement exclus du processus démocratique, notamment avec la distinction faite entre citoyens actifs ou passifs.


En juin 1791, la fuite de Louis XVI fait germer chez certains l’idée de l’abolition de la monarchie. Mais malgré son arrestation, l’Assemblée constituante reste majoritairement favorable au roi et le rétablit dans ses fonctions. Ce geste offense l’opinion publique qui l’accuse de collusion avec l’étranger. Entre les partisans d’une république et ceux d’une monarchie constitutionnelle, la tension monte.


Le 17 juillet, sous l’impulsion des jacobins et des cordeliers, les pétitionnaires se sont rassemblés au Champ-de-Mars (où avait eu lieu la fête de la Fédération), afin de réclamer la déchéance du roi. Craignant une émeute, le conseil municipal de Paris autorise La Fayette, chef de la garde nationale, à proclamer la loi martiale, et envoi Bailly disperser les manifestants, peut être au nombre de 20 000.


Ici, le drapeau rouge, affiché« dans toutes les rues et carrefours » comme le veut la loi du 21 octobre 1789 (article II), signale au peuple l’application de la loi martiale, dont il résulte l’interdiction de manifester.


Arrivée au Champ-de-Mars, la garde nationale avance au pas de charge, le drapeau rouge déployé en guise d’avertissement à la foule (art. IV). Jugeant que les sommations légales ne peuvent être déclamées (art. VII), la troupe ouvre d’emblée le feu, faisant une cinquantaine de morts…

Lire l’article complet sur le blog Chemin de papier
  

Cet été, Cadoudal et les Chouans investissent Suscinio

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Les Spectacles historiques de Rhuys sont de retour pour une 19e édition au château de Suscinio. Délaissant la Bretagne médiévale qui avait inspiré ses dernières créations, l’association a fait un bon de quelques siècles au temps de la Chouannerie.

Suscinio 2015 CadoudalL’association Les Spectacles Historiques de Rhuys est née du souhait d’animer le site de Suscinio situé sur la commune de Sarzeau, dans la presqu’île de Rhuys. L’imposant château fut, au Moyen Âge, une des résidences préférées des ducs de Bretagne qui aimaient venir chasser dans la grande forêt qui l’entourait. Fortifié par la suite, restauré plusieurs fois, puis abandonné et tombant en ruines, ce monument a été acheté par le département du Morbihan en 1965 et connaît d’importants travaux de restauration depuis plus de trente ans.

Cette renaissance du château s’accompagne chaque été, depuis 1995, de spectacles puisant dans l’histoire médiévale de la Bretagne. Cette année pourtant, oubliez Nominoë, Jeanne de Penthièvre ou Alain Barbetorte : c’est Cadoudal qui tient la vedette ! Suscinio revit les heures troubles de la Révolution, les espoirs déçus, la sourde colère qui s’élève contre les dérives extrémistes du nouveau régime. Un homme saura fédérer ce mécontentement par sa bravoure, en réunissant autour de lui une armée de Chouans bien décidés à libérer la Bretagne du joug républicain. À l’instar de Napoléon, cet homme était connu de tous par son seul prénom : Georges !

En répétition depuis février, le spectacle est l’œuvre d’une cinquantaine de bénévoles de l’association qui réalisent les décors et les accessoires, accueillent le public (jusqu’à 1 800 personnes par soir), et endossent les rôles des acteurs. Et comme l’époque a changé, il a fallu s’adapter au contexte de la Révolution, commander des répliques d’armes et créer de nouveaux costumes. La première représentation a été annulée en raison de trop mauvaises conditions météorologiques, mais il reste encore quatre dates pour le mois d’août.

Alors si vous passez dans le Morbihan ces prochains jours, venez à la rencontre de Cadoudal et de ses Chouans. Après tout, Suscinio fut témoin du débarquement de Quiberon, dont nous célébrons le 220e anniversaire cette année. On ne peut être plus près de l’Histoire.

Les prochaines dates du spectacle Suscinio 2015 sont le mardi 4, le jeudi 6, le mardi 11 et le jeudi 13 août 2015, à 21 h 30.
Entrée : 12 €, 6 €, gratuit pour les moins de 4 ans.
Billetterie sur place à partir de 20 heures, sans réservation.
Courriel : info@spectacles-suscinio.fr
Site internet : www.spectacles-suscinio.fr

Le site du journal Ouest-France a diffusé une vidéo sur ce spectacle, le 28 juillet dernier :


Les spectacles historiques de Rhuys croisent le...par OuestFranceFR

Mercredi 5 août : Visite de Saint-Florent-le-Vieil sur les traces des Guerres de Vendée

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Mercredi 5 août 2015, de 14 heures à 17 heures, le Centre Permanent d’Initiatives et d’Environnement (CPIE) en partenariat avec l’Office de tourisme intercommunautaire Une autre Loire propose une nouvelle sortie nature sur le thème « Saint Florent, haut lieu des Guerres de Vendée ». 

Saint Florent le VieilL'église abbatiale de Saint-Florent-le-Vieil constitue un écrin de mémoire
des Guerres de Vendée
  

Saint-Florent-le-Vieil et ses environs immédiats comptent plus de vingt lieux de mémoire des Guerres de Vendée. Statues, vitraux et plaques commémoratives permettent de retracer tous les événements qui s’échelonnent de mars 1793 à mai 1795 : le soulèvement vendéen (12 mars 1793), la mort de Jacques Cathelineau, premier généralissime des armées catholiques etr royales (14 juillet 1793), le pardon de Bonchamps, le passage de la Loire et le début de la Virée de Galerne (18 octobre 1793), les massacres sous la Terreur (23 au 24 décembre 1794 et 25 mars 1794), l’incendie de Saint-Florent-le-Vieil et la déportation de ses habitants à Saumur, et enfin la paix (2 mai 1795). Commentée par Jacques Boislève, historien local, la promenade de mercredi prochain ira de l’un à l’autre de ces différents lieux.

Le nombre de participants étant limité, il est nécessaire de réserver auprès de l’Office de tourisme Une autre Loire au 02.41.72.62.32 ou saintflorentlevieil@uneautreloire.fr.
L’heure et le lieu de rendez-vous seront communiqués lors de la réservation.
Tarifs : 10 € à partir de 15 ans ; 5 € de 6 à 14 ans.

Merci à Henry Renoul !

Vitraux de Saint Florent le VieilDans le chœur de l'église, des vitraux racontent les Guerres de Vendée
à Saint-Florent-le-Vieil

   

Archives du Morbihan : La Petite Chouannerie (1815)

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Bicentenaire oblige, le site des Archives du Morbihan propose sur sa page d’accueil un zoom sur la Petite Chouannerie qui embrasa à nouveau la Bretagne en 1815.

Archives du Morbihan  
Le Morbihan est le théâtre d’un important mouvement contre-révolutionnaire entre 1793 et 1800 appelé« Grande Chouannerie ». Une fois arrivé au pouvoir, Bonaparte parvient à pacifier le département en dosant l’usage du compromis et de la force. Les chefs chouans, Pierre Mercier la Vendée, Pierre Guillemot ou encore Georges Cadoudal, qui poursuivent la lutte sont traqués puis exécutés. Napoléon abdique en avril 1814 puis reprend le pouvoir un an plus tard, en mars 1815. Ce retour active un nouveau souffle insurrectionnel : c’est la « Petite Chouannerie ».

Dès son retour, l’empereur reprend les armes contre ses adversaires européens. Dans les campagnes, la population craint une nouvelle levée massive d’hommes pour alimenter les armées napoléoniennes. L’agitation est de plus en plus palpable à la fin du mois d’avril 1815 dans le Morbihan. Louis de Sol de Grisolles, nommé chef de l’armée insurgée, qui prend le nom d’armée royale, en profite pour recruter des combattants.

Le 26 mai, une colonne mobile de l’armée impériale, constituée de 500 hommes, rencontre inopinément un regroupement de 800 chouans à Sainte-Anne d’Auray. Surpris, les deux camps s’affrontent. Le combat tourne vite à l’avantage des troupes insurgées ici commandées par Joseph Cadoudal, Jean Rohu et Guillaume Gamber. Cette première victoire n’est que le prélude d’une longue série.

Petite Chouannerie 1815L’avancée chouanne est néanmoins stoppée dans sa progression à Redon le 4 juin. La prise de la ville est stratégique pour sécuriser la Vilaine. En effet, les Chouans attendent dans ce secteur un débarquement d’armes et de munitions des Britanniques. Malgré l’échec de Redon, les insurgés parviennent à intercepter la précieuse livraison à Muzillac. Informés de l’opération, les soldats impériaux tentent d’intercepter le 10 juin les Chouans encore présents à Muzillac. Face à l’abnégation des insurgés, en particulier des élèves du collège de Vannes, les troupes impériales subissent une défaite.

Les autorités, conscientes de la nouvelle puissance des insurgés, tentent de négocier une paix. Mais Louis de Sol de Grisolles refuse toute conciliation et compte tirer profit d’une armée estimée à près de 10 000 hommes, la plus importante de l’Ouest de la France.

Le commandant général de la 13e division armée, Auguste de Bigarré rassemble toutes les forces impériales disponibles. De Rennes, il se rend à Auray où 5 000 à 8 000 Chouans attendent un nouveau débarquement annoncéà Carnac. Bigarré lance l’offensive le 21 juin. Si le rapport de force est défavorable aux Impériaux, leur supériorité technique et logistique leur apporte un succès net et décisif.

Si la victoire est acquise sur le terrain, l’annonce de la défaite de Waterloo (Belgique) et de l’abdication de l’empereur inverse brusquement le rapport de force. Le vaincu Louis de Sol de Grisolles profite de ce moment de flottement pour récupérer de l’armement apporté par une escadre britannique. Le général Rousseau tente alors vainement une dernière menée vers Plescop le 4 juillet.

Pendant ce temps, alors que Louis XVIII récupère son trône, les puissances coalisées décident d’occuper la France. Les Prussiens s’arrêtent finalement à Redon par crainte, dit-on, d’avoir à déployer leur énergie pour contenir les valeureux Chouans morbihannais.

Les troupes royalistes défilent triomphalement à Vannes le 22 juillet puis partagent une semaine plus tard, avec leurs ennemis impériaux un banquet de réconciliation nationale. Les Cent-Jours de Napoléon furent l’occasion d’un ultime soubresaut d’une Chouannerie que l’on pensait éteinte.

Lien vers le site des Archives du Morbihan
  


À la découverte des vitraux vendéens de Pouzauges

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L'Office de tourisme du Pays de Pouzauges propose une visite commentée des vitraux de l'église Saint-Jacques, le dimanche 16 août 2015, à 15h00. La grande verrière des Guerres de Vendée réalisée par Roger Degas, maître verrier mortagnais, en constitue la pièce maîtresse.

Vitraux vendeens de PouzaugesDans l'église Saint-Jacques de Pouzauges, une grande verrière
raconte les Guerres de Vendée en 9 scènes

  

L'entrée est gratuite. Informations : 02.51.57.01.37
  

Goichon, illustrateur des Guerres de Vendée

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L’imagerie des Guerres de Vendée a souvent souffert d’approximations qui ont affublé nombre de combattants du Bocage de peaux de biques chouannes et de chapeaux bretons. Certains peintres et illustrateurs ont heureusement évité cette facilité et fait œuvre d’historiens en restituant avec un souci constant du détail le vêtement, l’uniforme et l’armement du soldat de 1793. Goichon en est le meilleur exemple.

Goichon Guerres de Vendee  
Auguste Justin Pierre Marie Goichon naît à Talmont (Vendée) le 19 avril 1890. Il est initiéà la peinture par son père, simple peintre-vitrier, mais qui bénéficie d’une certaine notoriété locale pour ses trompe-l’œil. Ayant manifesté quelque talent dans cet exercice, le jeune homme entre en 1909 à l’École des Beaux-Arts de Nantes.


Caporal au 93e R.I. de La Roche-sur-Yon en 1914, il reçoit une blessure assez grave pour l’éloigner définitivement du champ de bataille. On le retrouve après guerre à Paris comme disciple de Jacques Onfray de Breville, plus connu sous son acronyme « Job ». Goichon s’en inspire d’ailleurs pour sa signature « ATE », forme contractée d’AugusTE. L’influence de Job s’observe également dans sa production : dessins humoristiques et publicitaires, reproductions d’uniformes et illustrations de livres.


Goichon collabore en effet avec Mame, l’éditeur tourangeau, pour orner des ouvrages d’aventures destinés à la jeunesse, et avec Larousse qui publie en 1933 ses deux planches consacrées au Poitou dans le livre « Nos provinces en images ». Goichon illustre d’autre part les uniformes de l’armée et de la marine pour le Larousse du XXe siècle. Il en fera sa spécialité.


Ses travaux de reconstitutions historiques de costumes des équipages de la Marine, réalisés pour l’Exposition internationale de Paris, sont en partie publiés en 1937. Un second ouvrage paraît l’année suivante sur les « Uniformes et marques distinctives des militaires non-officiers de l’armée de mer ». Sa notoriété est assise lorsqu’il reçoit, en 1940, le titre de « peintre officiel de la Marine ». Il choisit à compter de cette date une ancre pour signer ses œuvres.


Goichon est rentré en Vendée un an auparavant, dans la maison familiale, rue du Puy Ancelin où il installe son atelier. Ses vingt dernières années seront marquées par son retour à sa terre natale. Il commence à peintre des paysages à l’huile, inspirés par ses promenades au bord de l’Océan et dans l’arrière-pays talmondais.

Cet intérêt pour la Vendée réveille immanquablement son goût de la reconstitution historique, cette fois pour les combattants de 1793, Blancs et Bleus. La série de planches qu’il produit alors, au total 80 sujets, avec un soin du détail rarement égalé, constitue une documentation exceptionnelle pour l’histoire des Guerres de Vendée.


L’œuvre de Goichon, dispersée dans les musées et les collections particulières, est hélas trop rarement présentée. Un bel hommage lui a été toutefois rendu en 1990 lors d’une exposition organisée pour le centenaire de sa naissance.

Goichon s’est éteint à Talmont le 5 septembre 1961.


Ci-dessous, quelques portraits de Vendéens réalisés par Goichon...
   Goichon 1

Goichon 2 

Source : forum Le Chêne et le Hibou
  

23 août 2015 : Journée du Souvenir de la Chouannerie du Maine

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Le Souvenir de la Chouannerie du Maine dédie sa 37e Journée à la division de Vaiges et à ses chefs : Taillefer et le chevalier de Tercier. Le parcours ira de Bazougers à Vaiges, en passant par Saint-Georges-le-Fléchard (à l’est de Laval, sur la route du Mans).

Souvenir de la Chouannerie du MaineCarte des lieux visités

Voici le programme du dimanche 23 août 2015 :

10h30 : Messe traditionnelle en l’église de Bazougers célébrée par l’Abbé Patrick du Faÿ de Choisinet. La messe sera célébrée aux intentions des défunts de l’association : M. le Marquis de Montecler et Mme la Comtesse Bernard Celier

11h30 : Présentation du bourg et recueillement devant la plaque restaurée du Souvenir de la Chouannerie du Maine.

12h00 : Évocation sur place de la bataille de Bazougers par le Colonel Cadenas.

12h45 : Déjeuner à l’Hôtel du Commerceà Vaiges.

14h15 : Départ de l’excursion sur les lieux de mémoire :

  • Vénération des reliques des 14 prêtres martyrs au prieuré de la Cotellerie ;
  • Présentation du Château de Souvré ;
  • Pose et bénédiction d’une plaque à la mémoire du jeune Louis Moulé de La Raitrieà Saint-Georges-le-Fléchard.

18h00 : Au château de Lesnières, évocation de la prise de commandement du Général de Tercier. Rafraîchissements et fin de la Journée.


Inscription à adresser avant le 18 août 2015 (aucune inscription ne pourra être prise en compte après cette date) à M. Yves Floc’h, secrétaire-général du Souvenir de la Chouannerie du Maine (A.S.C.M.), 17 place Cheverus 53100 Mayenne
Courriel : edirego@orange.fr

Règlement par chèque joint à l’ordre de l’A.S.C.M.
– pour la Journée complète (adhérent de l’A.S.C.M.) : 18 €
– pour la Journée complète (non adhérent) : 23 €
– promenade seule, sans le déjeuner : 5 €
– possibilité d’adresser un don pour la plaque commémorative
  

Louis Moulé de La Raitrie (1778-1794), martyr à 16 ans

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Le Souvenir de la Chouannerie du Maine rendra hommage le dimanche 23 août 2015à Louis Moulé de La Raitrie, guillotiné le jour de ses 16 ans, le 1er juin 1794. À cette occasion, une plaque sera inaugurée en sa mémoire à Saint-Georges-le-Fléchard. Voici la biographie de ce jeune martyr chouan... 

Mayenne place CheverusL'hôtel de La Raitrie à Mayenne. À la place de la statue du Cardinal Cheverus
(à droite) se dressait la guillotine.
En face, l'Hôtel de Hercé porte une plaque
à la mémoire de Mgr Urbain de Hercé, dernier évêque de Dol,
fusilléà Vannes le 28 juillet 1795.

  

15 octobre 1793 : à 15 ans, « embastillé »à Mayenne

À la chute des Girondins, le 2 juin 1793, jusqu’après le 9 thermidor, le pouvoir passe en réalité aux Clubs en particulier au Club des Jacobins. Danton s’écrie : « en créant les comités révolutionnaires, on a voulu établir une espèce de dictature des citoyens les plus dévoués à la liberté ». Il s’agit bien d’une dictature, les Clubs absorbent en eux-mêmes toutes les autorités municipales et départementales. Leurs lieux de réunion sont les cabarets ou les églises profanées. Leur but : recruter des « apôtres républicains » pour enseigner aux villageois le « catéchisme de la liberté ». Dans chaque commune il faut « une société qui réchauffe l’esprit public, protège le peuple et surveille ceux qui pourront lui nuire ». Les Clubs sont de véritables machines de guerre idéologiques pour soulever les populations contre les valeurs de l’Ancienne France. Les comités révolutionnaires imposent la déchristianisation forcée avec un nouveau calendrier révolutionnaire, encouragent les enrôlements, reçoivent les dénonciations, lancent les décrets d’arrestation, pourvoient de victimes la guillotine et dressent les listes des suspects.

La Loi des suspects est votée le 17 septembre 1793. Cette loi ordonne l’arrestation de tous les ennemis avoués ou susceptibles de l’être de la Révolution (nobles, parents d’émigrés, fonctionnaires destitués, officiers suspects de trahison et accapareurs). Ainsi, le 15 octobre 1793, Louis de La Raitrie, 15 ans, et son père, pourtant lieutenant-colonel de la gendarmerie départementale, figurent sur la liste des suspects et sont « embastillés » dans la sordide prison de Mayenne. Ces victimes d’une justice arbitraire sont réduites à coucher sur la paille avec pour ration alimentaire une livre et demie de pain de méteil. Dans le crépuscule du Siècle des lumières, ils découvrent l’enfer d’une ténébreuse prison.

1er novembre 1793 : La Virée de Galerne avec Louis de Hercé

Durant la Virée de Galerne, l’Armée Catholique et Royale combat l’ennemi et libère les honnêtes gens des prisons républicaines. Le 1er novembre, les Libérateurs arrivent à Mayenne. Louis de La Raitrie, reconnaissant, prend son cheval et accompagne son père qui rejoint avec enthousiasme les Vendéens. Dans cette Ancienne France, le code d’honneur n’est pas celui de l’ingratitude et de la résignation mais celui du courage dans l’adversité. Louis de La Raitrie ne peut pas rester les bras ballants. S’il reste à Mayenne, il serait recherché et reconduit dans sa geôle. Lui le franc, l’homme libre doit regagner sa liberté, pour cela il lui faut combattre. Les propos johanniques, « les hommes d’armes batailleront et Dieu donnera la victoire », sont bien vivants dans l’esprit des Chouans et des Vendéens. Avec eux, on retrouve un autre adolescent, leur voisin Louis de Hercé, neveu d’Urbain de Hercé, dernier évêque de Dol, fusilléà Vannes. Le Prince de Talmont donne au nouvel aide-major Louis de Hercé la permission de commander sa troupe de paysans.

Après la déroute du Mans le 13 décembre 1793, les Vendéens prennent la direction de Laval. Selon les autorités républicaines, 10 000 d’entre eux sont massacrés sur la route du Mans à Laval. La mère de Jean Chouan y trouve la mort, mais déjà la Virée de Galerne marche sur ce qui sera son chemin de croix, son martyre. Harcelée par les républicains, elle doit aussi faire face à cette « ennemie de l’intérieur » : la maladie. À trois lieues de Laval, Louis de Hercé, malade, se réfugie dans une ferme du côté de Nuillé-sur-Ouette et son frère d’arme Louis de La Raitrie trouve l’hospitalitéà la Rallais, une ferme qui appartient à sa mère, sur la paroisse de Bazougers. Pour survivre, il est contraint de mendier son pain quotidien auprès des campagnards et la nuit venue, il s’endort dans une grange.

Début 1794 : Premier capitaine de paroisse de Bazougers

D’un élan fougueux, il tarde à Louis de La Raitrie de reprendre le combat. Son ami Louis de Hercé a été dénoncé et doit affronter les tribunaux révolutionnaires. L’adolescent sera sauvé grâce à l’intervention d’un parent qui le prend sous sa responsabilité, ce qui l’empêcha de poursuivre le combat dans la Chouannerie. Celui qui sous la Restauration deviendra député de la Mayenne et Maire de Mayenne, jusqu’à l’arrivée de Louis-Philippe, peut être considéré comme un « miraculé » de la Terreur.

En effet, depuis avril 1794, René François-Primaudière est muté en Mayenne pour « établir le gouvernement révolutionnaire », « opération la plus importante, dit-il, car c’est ce gouvernement seul qui peut conduire les Français au comble de la félicité ». Sa mission consiste à s’occuper des opérations relatives à l’épuration des autorités (les gardes des forêts qui sont « inciviques, aristocrates et pervers » sont remplacés par « des bons sans-culottes ») et à la guerre des Chouans. Le 25 avril a lieu l’exécution de 2 jeunes femmes âgées de 18 et 15 ans : Perrine et Renée Cottereau coupables d’être « sœur des Cottereau, dits Chouans ». Lors de son interrogatoire, Perrine lassée, répond : « Vous nous traitez comme des brigands, mais le Bon Dieu nous jugera et vous aussi ; il fera la part de chacun. Je m’en remets à sa miséricorde car je n’attends de vous ni justice, ni pitié ».

Le 28, la commission Huchedé a en 20 jours prononcé 34 peines capitales. En application de la loi du 16 avril 1794, elle doit suspendre ses séances, tous les prévenus de conspiration sont désormais renvoyés devant le tribunal de Paris. Les prisons de Laval se trouvent alors encombrées. Cette « surpopulation » sera résorbée grâce à la loi du 8 mai qui permettra au Comité de salut public à maintenir en fonction les tribunaux révolutionnaires, la machine « humanitaire » du Docteur Guillotin peut à nouveau selon son illustre inventeur faire « sauter les têtes en un clin d’œil et sans souffrance. »

11 mai 1794 : Combat héroïque à Saint-Georges-le-Fléchard

Avec Danton dit Duverger un ami de son âge, Louis de La Raitrie parvient à déjà rassembler 28 hommes. D’autres sont prêts à suivre celui est déjà premier capitaine de paroisse de Bazougers, mais pour cela doit les équiper d’armes et de munitions. Le 11 mai, tandis que les cantonnements de Parné, Forcé, Entrammes et Louvigné font des battues sur Bazougers, sans rien trouver, le jeune Louis Moulé de la Raitrie et Danton décident d’attaquer Saint-Georges-le-Fléchard. Dans le village, ils trouveraient ce dont ils ont besoin, car depuis le passage des Vendéens, les habitants, dans une volonté de protection, se sont organisés en garde nationale. À la nuit tombante, ils entrent dans le bourg par plusieurs côtés à la fois, la surprise est totale et la garde nationale désorganisée s’enfuit de tous côtés en laissant leurs armes sur place. La Raitrie fait fouiller les maisons tout en défendant d’y commettre le moindre désordre. Les fusils sont rassemblés en faisceau dans le cimetière situé au centre du bourg.

Pour fêter cette facile victoire, La Raitrie fait apporter à boire et à manger à ses gens sur la place publique et fait parade de sa science militaire en rangeant sa petite troupe en ligne se mettant à lui commander des évolutions.

Pendant qu’il se livre à cette joie enfantine, les gardes nationales et les gendarmes de Vaiges, de Soulgé et de Saint-Jean-sur-Erve, avertis par les fuyards, accourent vers Saint-Georges-le-Fléchard. Prévenus par des femmes que les Chouans y sont encore, les Bleus cernent le bourg. La Raitrie, qui n’a pas pris la précaution de placer une sentinelle, découvre la présence de l’ennemi que lorsqu’il s’en voit attaqué de tous côtés.

Il a vu, dès le premier instant, l’imminence du danger, et n’a plus qu’un seul but, celui de se sacrifier pour faciliter la fuite des siens. « C’est moi, lance-t-il aux Bleus, c’est moi le chef des royalistes. Je vous défie tous, venez m’arrêter si vous l’osez, je vous attends ». Il jette alors son fusil, tire son sabre de son fourreau et fait face aux Républicains. À ces cris de bravoure, la foule accourt.

Le combat est déséquilibré, lui seul contre tous tient en respect ses adversaires. « Je vous défie tous, je vous attends tous, vous ne m'arrêterez pas ». Reculant progressivement vers la sortie du bourg et continuant à se battre comme un lion, le combat se termine dans un champ. Les Bleus n'osent pas tirer de peur de s'entretuer. Sous le nombre Louis de La Raitrie succombe, il reçoit de nombreux coups de sabre et s'effondre. On le croit mort. La nuit est tombée, on le dépouille de ses vêtements et on l'abandonne.

Le lendemain matin, tandis qu'on prépare une charrette pour conduire dans les prisons lavalloises les trois Chouans faits prisonniers, on s'aperçoit qu'il respire encore, il est alors jeté sur le tombereau. En passant au milieu du bourg, des femmes accourent demandant à grands cris la mort des « brigands ». Malgré ce tumulte, une sainte femme éprise de Charité brave le danger et s'approche de la charrette pour recouvrir d'un lambeau le corps ensanglanté de La Raitrie.

1er juin 1794 : Guillotiné le jour de ses 16 ans

A l'ombre des muraillesLe représentant du peuple Bollet écrira à la Convention : « On a arrêté dans le ci-devant village de Saint-Georges-le-Fléchard un ex-noble nommé de La Raitrie. C'était un tout jeune homme qui n'avait pas encore seize ans. Il avait servi parmi les Brigands : il chouannait et même s'était, dit-on, bravement battu. Il était couvert de blessures et au lieu de l'achever sur place, on eut la cruauté de le conduire à Laval, où son sang marquait toutes les rues. Pour le faire mourir sur la guillotine, on a attendu les quelques jours qui lui manquaient et le jour de ses 16 ans on l'a jugé et condamné ». Cette "prévenance"était motivée par l'arrêté de Garniers de Saintes du 4 janvier 1794, qui interdisait de condamner à mort les enfants en dessous de 16 ans, même pris les armes à la main. De peur qu'il n'échappe au supplice, le président de la Commission révolutionnaire, Huchedé, falsifie son extrait de naissance et lui attribue 17 ans et demi.

Le 30 mai, les Commissions de Laval, Rennes et Vitré sont autorisées à« poursuivre leurs travaux », ces trois villes regorgent de prisonniers Chouans, qui selon les dires officiels « ne faisaient qu'infecter l'air et dévorer le peu de subsistances qui restaient ».

Le 31 mai, à Mayenne, devant le club révolutionnaire assemblé dans l'église Notre-Dame, François-Primaudière lance une violente diatribes contre les aristocrates et les Chouans. Le 1er juin, Huchedéécrit au Comité révolutionnaire de Laval : « Vous sentez l'importance de juger bien vite Moulé de La Raitrie, ce grand scélérats. Nous vous invitons à nous faire passer sur le champ le procès-verbal de son arrestation et l'interrogatoire que vous lui avez fait subir. La nuit ne doit point se passer qu'il n'ait subi la peine de son crime ». La sentence de mort est exécutée séance tenante. On prétend avoir trouvé sur lui un plan de guerre pour égorger le même jour, à l'aurore, les patriotes d'Argentré, Soulgé, Saint-Georges, Vaiges, Bazougers et Ballée. Ce projet chimérique, inventé pour les besoins de la cause, a étéécrit sur un chiffon en papier, sans signature et sans date. Bien entendu, le malheureux La Raitrie nie les accusations.

Avec lui sont guillotinés le 1er juin 1794, Julien Houdou, laboureur, et Michel Miotel, tisserand à Nuillé-sur-Ouette, soupçonnés d'être ses complices.


Le 16 juin, François-Primaudière écrit au Comité du Salut public « qu'il continue les opérations relatives à sa mission : la régénération des autorités constituées, l'organisation du gouvernement révolutionnaire et la destruction de la horde de Chouans, qui occupe ce territoire. » Sa haine ne fera que renforcer le déterminisme des Chouans à poursuivre la noble cause.

  
Source : Le Souvenir de la Chouannerie du Maine (Nicolas Chotard)
  

12 août 2015 : La Vengeance de Quiberon

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La bataille de la Ceriseraie n’a jamais fait l’objet d’une commémoration. Étonnant pour cet événement hautement symbolique, qui vit une troupe de Chouans venger la mort des victimes de Quiberon en détruisant un bataillon républicain coupable d’avoir participéà leur exécution. Le Souvenir Chouan de Bretagne réparera cet oubli mercredi prochain.

La CeriseraieLocalisation de la Ceriseraie
  

Il y a 220 ans, le 12 août 1795 (c'était un mercredi), les Chouans de Palierne et d’Esprit Bénigne Blandin tendaient une embuscade fatale au 3e bataillon d’Arras, pour le châtier d’avoir pris part aux exécutions des prisonniers de Quiberon. Ce combat impitoyable fit plus de 300 morts chez les Bleus.

Mercredi 12 août 2015, le Souvenir Chouan de Bretagne célébrera cette victoire. Après un déjeuner pique-nique à Fay-de-Bretagne à 11h30, les participants partiront à 14h00 sur le théâtre de cette bataille mémorable.

La participation est de 5 € pour les adhérents du Souvenir Chouan de Bretagne, et de 10 € pour les non-adhérents.
Information auprès du Souvenir Chouan de Bretagne
2 rue de Solférino 44130 Fay-de-Bretagne
  


À lire sur le blog de La Maraîchine normande :
1795, la bataille de la Ceriseraie
La bataille de la Ceriseraie, 12 août 1795
  

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